Il était une fois un robot faiseur d’abonnés twitter… Ho, pardon, de «followers» (C’est vrai, c’est tellement mieux en anglais).
Bref, le robot de la gloire, vous le connaissez ?
Mais qu’est-ce donc, Madame Grain de Sel ? Vous ois-je interroger en votre fort intérieur.
Si vous avez un compte twitter, vous aurez sans doute remarqué les vas et viens d’abonnés ayant un rapport plus ou moins lointain avec vos centres d’intérêts.
Un rapport même très très lointain, parfois…
(Si vous n’avez pas de compte twitter, lisez quand même, vous allez voir, c’est intéressant. Mais si roooo ! )
Tout à coup, vous avez des gens qui se sont auto baptisés @Eric_bidulechouette ou @camemberts_en_soLDes qui se mettent à vous suivre. Vous vous dites que c’est bizarre qu’ils s’intéressent à vous, puisque, à vue de nez, ce que vous racontez ne les concerne absolument pas. Mais vous ne dites pas non à cette attention qu’on vous porte, quelle qu’elle soit.
Et puis 3 jours plus tard, Eric et les camemberts pas chers vous quittent sans prévenir…
Moi, ça m’arrive tout le temps.
Par exemple, la fois où j’ai twitté que j’avais un lecteur à la Réunion (l’île d’outre mer hein. Pas un mec qui lit mon blog pendant son point hebdo du lundi matin…), ça m’a ramené 2 suiveurs dans les deux minutes.
J’avais dû écrire quelque chose du style : «Hey ! Mais woualala ouhililili ! J’ai un lecteur dans le #974 !» (quand on est blogueuse on se réjouit de tous ces petits riens du quotidien).
Et paf ! Il n’en fallait pas moins pour que @Doudoukreol_bonbonpiment et @Malbarpowa974 me suivent…(au cas où vous vous poseriez la question : j’ai inventé ces deux comptes). Tout ça pour me «dé-suivre» dans les 48h. Il faut croire que les petites aventures d’une parisienne acro à sa Kangoo n’étaient vraiment pas intéressantes pour tout le monde (Fichtre ! Qui l’eut cru?!).
Ces personnes devaient être abonnées à des robots twitteurs. Enfin, en vrai, ça s’appelle «des logiciels qui automatisent votre profil Twitter» (donc tu comprends, je vais m’en tenir à «robot twitteur», ça sera plus raisonnable).
Moyennant une certaine somme (mais pas exorbitante non plus) ou gratuitement (c’est même mieux, gratuit), ces robots vous abonnent sans relâche à une masse considérable d’autres profils. Ce qui, en retour, devrait générer un gros paquet de suiveurs sur votre compte twitter.
En effet, les analystes ès réseaux sociaux sont formels : plus tu suis, plus tu es suivi (l’adage «suis-moi je te fuis» n’est donc pas DU TOUT transposable aux relations virtuelles… faut croire…). C’est soit-disant mathématique… Et là je ne peux pas en dire davantage, parce que les mathématiques, c’est pas mon truc.
Quoi qu’il en soit, il suffit de trouver le robot de vos rêves (pas d’inquiétude : je donne deux exemples en fin de billet, je suis quand même vachement sympa). Ensuite on paramètre quelques critères et centres d’intérêt qui permettront au robot d’aller fureter et traquer dans chaque tweet du monde ENTIER le potentiel abonnement automatique. Le robot fait tout le travail ; et au bout d’un moment, on se retrouve à suivre une somme considérable de comptes ; mais on a également tout plein de gens qui nous aiment et nous admirent en retour. Et on est content, parce qu’on a 7 000 suiveurs et que, mine de rien, dans le monde dans lequel on vit, ça en jette sévère.
À quoi reconnait-on un usager de robot twitteur ?
Tout d’abord, il s’agit encore très souvent de comptes professionnels. Des gens qui ont des choses à vendre et pour qui il est donc important d’avoir un maximum de visibilité. Ce sont, par exemple, des boutiques, des centres de spa, des écrivains québécois et autres coachs en positivisme de la vie en rose.
Mais attention : des particuliers avides de gloire ont également des robots, j’en ai vu plein (en gros, ça pourrait être moi, ou toi, + lui, + elle, + tous ceux qui le veuheulent !..)
Alors à quoi reconnait-on un abonnement de robot twitteur chez un particulier ?
Hé bien on prête attention aux chiffres. Quelqu’un qui a 5 678 abonnés (ouah ! la star ! Celui-là il a un klout de maboule, que tu te dis derrière ton écran) c’est bien. Mais ensuite, et surtout, on regarde le nombre de comptes auxquels cette personne est abonnée :
- Scenario 1, elle est abonnée à 879 comptes (voire nettement moins, voire légèrement plus) : pas de robot. Ces fils, elle les a choisis elle-même et peut-être même qu’elle a le temps de lire tous leurs tweets (parce qu’elle a classé tout ça en listes, parce qu’elle n’est pas bonne en maths mais elle est très organisée).
- Scenario 2, elle est abonnée à 10 954 comptes (voire légèrement moins, voire beaucoup plus) : là, tu peux te permettre de trouver ça suspect… Sérieusement, qui peut suivre les tweets de 11 000 comptes ? Mais ne rentrons pas dans ce genre de considérations.
L’important, c’est que le rapport entre le nombre d’abonnés et d’abonnements est un révélateur assez fiable, je trouve.
Enfin, dernier signe qui ne trompe pas : ces comptes te suivent, puis te quittent. Puis deux semaines plus tard, reviennent. Pour te quitter… encore. Au début ça fait mal, tu le prends pour toi. La deuxième fois tu te dis qu’ils jouent avec tes sentiments. Les troisième, quatrième, cinquième, etc. Tu ne sais plus si ça te faire rire ou grincer des dents. Tu les vois débarquer avec leurs gros sabots, leurs 10 000 abonnés et leurs 45 000 abonnements… T’as juste envie qu’on t’invente un robot qui interdise définitivement l’accès de ton compte à certaines personnes. D’ailleurs, ça existe peut-être.
Chaque jour, je vois se succéder sur mon compte des abonnés twitter dont je sais qu’il ne tiendront pas plus de 72 heures avant de réaliser que je ne les intéresse pas du tout.
La faute à ce que je raconte.
Par exemple, la fois où j’ai dit qu’au fond, il ne fallait pas rougir de dire que «2013 serait l’année de la baise» (oui, j’ose tout, je ne m’interdis rien), j’ai récolté un suiveur mémorable :
@MaBiffleTue
…
Je vous laisse digérer… (et chercher ce qu’est la biffle ; vous allez voir, ça va vous faire voir la vie sous un autre angle)
J’aurais, certes, beaucoup de choses à dire sur la biffle. C’est un sujet qui soulève sans doute beaucoup de questions. Mais c’est un débat de taille et on s’évertue à le rappeler, que ce n’est pas la taille qui compte ; que l’important c’est de savoir s’en servir (Diantre ! Si j’avais dit ça à mon ami LaBiffle, il ne m’aurait pas quitté 3 jours plus tard).
Quoi qu’il en soit, à l’époque, j’ai twitté :
«Quand t’es suivie par @MaBiffleTue, c’est une consécration ou bien ?»
Ce à quoi personne n’a répondu (comme quoi tout le monde n’est pas encore très à l’aise avec la biffle. Je peux comprendre…). Par contre, ça m’a ramené un abonné : un magasin de «plaisirs féminins» (= sex toys, en français courant).
Bref bref bref. Il existe donc des robots twitteurs. C’est encore peu connu. Je parie même que vous êtes bouche bée, là, tout de suite.
Le robot twitteur, c’est encore un peu comme la chirurgie esthétique. C’est un petit rien qui fait du bien à l’égo. On voit bien que d’autres se sont laissés tentés. On ne dit pas «jamais» (parce qu’il ne faut jamais dire jamais, parait-il). Pour autant, ça ne s’avoue pas publiquement ; ça reste un peu occulte. On ne juge pas ceux qui y ont cédé : si ça les rend heureux, c’est l’essentiel. Et ça ne fait de mal à personne.
On a une certaine fierté à résister à l’appât du gain de suiveurs, de la célébrité twittesque. À se dire que ceux qui nous ont choisis l’ont fait parce qu’on les a intéressés. Pas parce que leur robot était configuré pour nous accrocher au détour d’un tweet que l’on croyait innocent.
Si je conçois parfaitement l’intérêt du robot twitteur (notamment pour les professionnels de la communication ; vu que moi aussi j’ai animé des comptes pour des clients et que ça fait toujours bien de leur ramener plein de suiveurs – pour justifier la facture, voyez-vous) je n’y ai moi-même pas encore fait appel.
J’aime croire que mes suiveurs, ils ne sont peut-être pas 6 000 (ils ne sont même pas 300), mais je les ai récoltés de manière artisanale (j’allais écrire «à la force du poignet» : mais je crois que ça ne veut rien dire et que, vu ce qui précède concernant la biffle, on va arrêter là les cochonneries…).
En tout cas, il y a de quoi s’amuser de ce que peut générer un tweet.
Ça me donnerait presque envie de tester…
Par exemple, nous pourrions choisir 5 tweets ciblés (et construits avec une rigueur et une stratégie inimaginables) et les balancer sur twitter. Puis voir ce qui se passe…
Des tweets du style :
J’ai des envies de razzia à #ikea en ce moment ! Je veux tout refaire chez moi #decoaddict
Si je le pouvais, je passerais ma journée à cuisiner des tripes et du gibier #terroir #cyrillignac
Mon mouche-bébé a encore fuit dans ma bouche #puericulture #sortezmoidela #bebe
Pour son mariage, #KateMiddleton portait le #vernis @essie «Ballet Slippers» ! Moi aussi je l’adore dis donc !
Quand j’ai mal au dos comme ce soir, je me dis que le #vibromasseur que j’ai eu à mon EVJF va finalement me servir pour un VRAI massage #pointsextoy
Si vous avez le courage de twitter tout ça, alors vraiment bravo ! (mais surtout dites moi si ça vous ramène des followers !)
Et pour finir, voici deux robots twitteurs, que vous pouvez tester, si vous voulez rivaliser avec Justin Bieber (et je sais de source sure qu’il a dépassé le nombre de suiveurs de Lady Gaga la semaine dernière. Justin sera donc votre point de repère : 33 300 000 abonnés vs 123 800 abonnements… Je crois qu’il a un robot ce con…).
Il s’agit de www.tweetadder.com et de www.metwee.com (il en existe surement d’autres, mais on m’a dit du bien de ces deux-là).
Et puis, avant de partir, je vous invite à me retrouver sur twitter. Ben oui hein, puisqu’on en parle… Suivant toute logique, je suis @MarieGraindeSel (et qui sait : je vais peut-être twitter les 5 tweets-tests cette semaine…)
J’ai un compte Twitter mais je ne suis pas, et de loin, une twitter addict ! Je dois être trop vieille déjà 😉
J’avais entendu parler de ces robots effectivement, mais pour des comptes perso, je ne vois pas bien l’intérêt, à part se faire gonfler l’égo… Tous ces outils sont sympas, que ce soit Tumblr, Facebook, Twitter, Pinterest, Instagram, mais soyons honnête, qui a le temps de tenir un blog + tous ces outils en plus ? Je suis un peu dépassée en ce qui me concerne (et pourtant, c’est pas faute d’avoir du temps libre en ce moment !).
Je suis admirative des personnes qui jonglent avec tout ces outils tous les jours, mais j’ai toujours une question qui me taraude: ont-ils une vie en dehors de leur vie virtuelle ?!
Dans tous les cas, tu peux compter sur moi pour avoir un follower de plus, qui ne partira pas au bout de 48h 😉
Hahaha ! Merci alors ! Et bienvenue 😉 Oui, le risque avec la vie sur Internet, c’est d’en devenir acro, de se sentir exister à travers ça et du coup, d’avoir presque peur de ne pas y être 24h/24 (tiens, un jour je raconterai ça dans un billet). Mais pour les pros (marketing, communication), le « robot twitteur » est un très bon outil. Le seul problème c’est que ça finit par ressembler à du spam. En tant que compte perso, je comprends ceux qui l’utilisent (après tout, peut-on les juger pour avoir envie d’être vus et reconnus ?). Mais j’aime bien vivre tout ça de manière « normale » aussi… tant pis, je n’aurai peut être jamais 10 000 fans, mais je crois que je pourrais le supporter 😉
(Limite je vais être virée pour spam bientôt si je n’arrête pas de commenter…!)
Juste un petit rajout car je viens de réaliser quelque chose: on parlait de liberté la dernière fois, et bien justement, je trouve que ces outils qui te transforment en véritable addict du 2.0, c’est pour moi complètement le contraire de sentir libre justement…D’où sans doute le fait que je n’aime que moyennement tout cela. Et du coup, quand je vois des personnes qui sont complètement dépendantes, soit de ces outils, soit de leur téléphone portable, j’avoue que je ne les envie pas…
Mais je suis d’accord que d’un côté professionnel, tout ça a une réelle utilité.
(je sors, promis !)
Haha ! Oui tu as raison ! Beaucoup sont prisonniers du 2.0. Vaste débat !!! Mais pas de souci, prends un thé, installe-toi et commente autant que tu veux 😉
Ah toi aussi, victime du robot!
C’est assez agaçant mais j’étais à une présentation du livre 101 questions Twitter l’autre jour et ils en parlaient, c’est bien sûr pratique pour trouver de façon automatisée des followers d’un même domaine.
Oui c’est un bon robot hein ! Je me moque un peu mais c’est un outil intéressant. Surtout pour un usage pro. Mais après tout, si on veut l’utiliser pour son compte perso pourquoi pas. D’ailleurs la critique va en sens inverse : quand on y est abonné on se retrouve surement à suivre des comptes improbables 😉
Ben oui, j’y pensais pour toucher le bon public à la sortie de mon bouquin, lol
C’est vrai aussi ta dernière remarque…
Et bien moi, j’ai appris plein de choses aujourd’hui ! Pas de compte twitter, pas de blog, une adresse mail, c’est tout… Pourtant je ne suis pas si vieille 😉
Ha non mais tu réduis à l’essentiel, comme tu dois te sentir légère !!! 😉
J’aime beaucoup ta comparaison avec la chirurgie esthétique, c’est bien trouvé ! 😉
Sinon je partage tout à fait ton opinion sur ce genre de pratiques. Que ce soit fait en utilisant les services d’un robot (faut avouer que c’est quand même le comble de la fainéantise quand même !) ou bien manuellement, le fait de suivre tout ce qui bouge juste en comptant sur un certain pourcentage de nouveaux abonnés en retour, c’est quelque chose qui malheureusement ne se limite pas à Twitter : tu as la même chose sur Instagram, Tumblr… et même Hellocoton. Moi aussi j’étais naïve au départ, du genre à déboucher le champagne quand j’avais 3 nouveaux abonnés dans la même journée. Maintenant je suis plus modérée, j’essaie d’en savoir plus sur ces nouveaux abonnés avant de me réjouir trop vite. Mais il n’empêche que les désabonnements continuent de me faire mal au cœur :°-(
Sinon, tu sais que tu peux aussi carrément acheter des « paquets » d’abonnés ? C’est monnaie courante notamment sur Twitter ou Facebook (pour les pages), tu les achètes par 1000, 5000… bon je te laisse imaginer : c’est pas franchement de l’abonné qualitatif 😀 ! T’imagines après : tu balances un message sur Twitter genre « Big up à tous mes folooooowers !!! », ambiance Florence Foresti qui entre sur scène au Stade de France et là tu entends… rien, si ce n’est l’écho de ton propre tweet.
Mais bon, je vais prochainement lancer une souscription pour pouvoir m’acheter des followers sur Twitter, parce qu’avec mes 25 abonnés, je me sens déjà un peu seule de toutes façons… 😀
Hahaha oui ! Florence Foresti et puis… gros vide. Un peu comme quand j’ai écrit ce tweet sur le mec de la biffle, d’ailleurs (en même temps le mec te promet de t’assassiner avec son engin, faut bien avouer qu’il agresse quoi…). Ben tu as raison : essaye ! Metwee est bien parait-il, j’ai un ami qui le teste depuis quelques mois (il a choisi un truc gratuit) et il est content. Tu me raconteras. Ou tu en feras un billet : « suis-je trop vieille pour être une star de twitter » 😉
Non mais je plaisantais tu sais 🙂
Parce qu’il n’y a pas de doute : OUI je suis trop vieille pour pourchasser le rêve d’une célébrité instantanée… 😉
Hé bien, je n’avais jamais aussi bien compris le principe du robot Twitteur.. Selon moi, le compte lui-même était un robot. Apparemment, y a des mecs et des nanas qui ont un vrai compte et qui font appel à un robot O_O Et ils payent OMG
Ben ouais. C’est un peu comme se payer une pub. Moi j’avoue que si un jour j’utilise ça pour mon compte (pour un compte pro c’est autre chose), je prendrais clairement le logiciel gratuit ! Mais le mec de « la biffle » était un vrai mec, puisqu’il est le seul à avoir réagi à mon tweet (j’aurais dû le préciser : d’autant qu’il m’a répondu « bienvenue » alors qu’en fait, c’est LUI qui me suivait. Je lui ai donc répondu : « non c’est plutôt moi qui te dit bienvenue ». Et c’est là qu’il me quitta pour de bon…) C’est drôle en fait 😉
Je ne « connais » que 8 de mes abonnés… Je comprends mieux maintenant la présence des 8 autres ! Je n’ai pourtant pas envie d’en acheter… que c’est pathétique !
Ho mais tu sais, ça peut être gratuit aussi (ça dépend du robot en fait). Je n’irais peut-être pas jusqu’à dire que c’est pathétique. Chacun a l’utilisation qu’il veut des réseaux sociaux. Je sais que, pour ma part, je ne vois pas à quoi ça me servirait d’utiliser un robot. Comme toi, j’aime savoir à qui j’ai affaire sur twitter. Mais bon, ça ne me choque pas non plus… Chacun son truc 😉
Trés interressant cet article. J’avais remarqué le truc des gens qui me suivaient juste après un tweet particulier mais jamais fait attention qu’ils me défollowaient quelques jours plus tard. En vrai je n’ai aucune idée de mon nombre de followers et je ne tiens pas de liste non plus, mais j’avoue c’est sympa de voir des gens s’abonner ! Je vais peut être tester (ou pas) voir ce que ça apporte, mais juste par curiosité ! 😉
Ps : Je t’ai ajoutée sur Twitter. Mais je l’ai fait de mon propre chef 😉
@bountynette.
A bientôt !!
Haha oui je t’ai vu ! Je me doutais que tu l’avais fait volontairement 😉 Bienvenue alors ! Si tu testes le « robot » tu nous en diras des nouvelles ! Les gens que je connais qui l’utilisent m’ont dit que c’était plutôt efficace. Par contre ça peut devenir pénible à la longue parce que tu te retrouves à suivre énormément de comptes qui ne t’intéressent pas. Et tu dois faire le tri toi-même (et donc unfollow plein de gens et les décevoir en retour, peut-être… monde cruel !)