Parfois, je reçois du courrier de la part de mes fans.
Haaa, ces instants de bonheur !… C’est comme de bons petits pains chauds fourrés à l’authentique admiration à l’égard de moi-même… C’est doux, c’est chaud.
Je ne résiste donc pas à l’envie trépidante de partager cette contribution d’une admiratrice, que, par pudeur et respect pour son anonymat, je nommerai « 8àlamaison ».
En réalité, il s’agit d’un échange : puisque j’ai moi-même été très inspirée par 8, sa vie, son oeuvre, sa progéniture… ce qui a donné lieu à ce billet, que vous pourrez lire chez elle après, si vous avez été sages. Voici donc ce que j’ai eu le plaisir de recevoir hier dans ma boîte mail :
De : 8——
À : Marie Grain de Sel
Date : Jour de la rentrée qui fait chier – 22h55 (soient 15 minutes après le dernier réveil d’enfant reporté en terre parentale)
Objet : Ouais vasy meuf !
Chère Marie Grain de Sel, J’aime beaucoup ton blog et comme en plus j’ai eu l’immense chance de fouler de mes pieds vernis le même sable chaud que toi, je me suis dit que ça méritait bien une petite visite, si tu veux bien m’accueillir. En échange, je publierai sur mon blog le doux billet que tu m’as transmis, un peu comme un miroir double face en fait. *** Mardi soir dernier (c’était encore pendant les vacances même si on a déjà l’impression que c’était il y a super longtemps), dans une très jolie maison bretonne. 5 enfants propres et humant bon après la douche, vautrés dans des canapés, BD sur les genoux.
La mère: Demain, nous irons à la plage pique-niquer avec une de mes copines superblogueuse et sa famille!
L’un des enfants (par facilité, l’un des enfants peut représenter n’importe lequel puisqu’ils sont nombreux même s’il en manque 1, et que l’auteur ne se souvient plus du détail de qui a dit quoi, vu le nombre de litres de cidres bus depuis). Donc,
l’un des enfants: Tu as des copines par ici? (référence au lieu de perdition dans lequel nous sommes, qui nous garantit calme et volupté sur les plages)
La mère: Oui j’ai une copine, elle habitait à Paris et vient d’emménager pas loin d’ici avec sa famille.
L’un des enfants: ahhh elle a choisi en vrai de venir habiter là, en plus?
L’un des enfants: Donc là elle en profite parce qu’il fait beau, elle a raison. Parce que si c’est comme ton autre copine qui était venue, tu as dit qu’elle est repartie habiter Paris quand même…
L’un des enfants (là c’est facile à deviner qui): Elle est pas propre? Sa maman la lave pas?
L’un des enfants (un vrai poète): Mam’s un pique-nique sans sandwiches, c’est comme un jour sans soleil, c’est naze.
L’un des enfants: Et tu crois qu’après le pique-nique avec nous ils vont vouloir encore des enfants?
L’un des enfants (ingrat): Si t’as du bol il fera moche et tu mettras pas ton maillot!
L’un des enfants (candide): T’as dit que dans son dernier billet elle disait qu’elle ne s’épilait pas non plus, c’est un truc de la région?
Elle: Euhhh c’est plutôt les crêpes mais bon, on va se le préparer ce pique-nique? » Merci 8, d’avoir partagé ce moment de vie. J’aime beaucoup avoir des invités par ici, c’était cool d’être passée sur le blog !
Bravo, je suis totalement fan en 2 billets! Je reviens du blog de 8 ou je me suis tellement bidonnée que j’ai failli en cracher ma compote sur l’écran! je reviendrais! (d’ailleurs il me reste encore 1h de pause dej je reste un peu)
Ben oui reviens !!!! Merci 😉
Vous êtes pas un peu maboules ? (Nan mais j’aime bien vrai)
Pour la bonne nouvelle faut attendre encore un peu. Mais une mauvaise n’a pas attendu (genre une fausse couche) (c’est pas drôle) (mais on en fera un autre) (donc c’est pas trop trop grave). Enfin, du coup je suis archi-prête pour la bonne nouvelle !
Oui nous sommes maboules :mais on le sait, c’est dont que nous sommes sur le chemin de la rémission (ou pas).
Si, une fausse couche c’est grave. Mais tu as raison de regarder vers l’avant : c’est ce qui va te redonner de l’espoir et du courage. Parce que tu en as bien besoin 😉 Je suis prête pour la prochaine bonne nouvelle, ça viendra vite, j’espère !
J’adore! Le Weekend démarre en humour 🙂
Merci Éloïse 😉