Ambiance musicale : David Bowie 😉
Ce matin, je suis tombée sur cette image, sur mon fil Facebook :
« Elle avait besoin d’un héros, alors elle l’est devenue».
Moi aussi j’ai besoin de héros. Des héros, des héroïnes. J’aurais eu besoin de modèles de tous genres. Et il m’a toujours manqué quelque chose.
L ‘héroïne complète. Mon héroïne à moi.
Je n’aimerais être l’héroïne de personne, pas même celle de mes enfants.
J’aimerais être l’héroïne de ma vie à moi. Complètement.
J’ai cherché, j’ai sélectionné une poignée de personnages. Ils sont pour moi la crème de la crême de l’inspiration.
Dans un ordre totalement aléatoire : Merryl Streep, mon grand-père, Amy Winehouse, Emmylou Harris, Bob Dylan, Johnny Cash, et puis June Carter, Molière, René Barjavel, Simone Weil, mon père et bien entendu, Joan Baez.
Si je les mélangeais tous pour créer un personnage, j’aurais mon héroïne. Mon modèle.
Mais il manquerait quelque chose.
Il manquerait… moi.
Bref, je n’ai donc pas complètement trouvé mon modèle.
Jamais.
Quelque chose qui graviterait autour d’une vie de passion, de création et de don artistique, de musique (celle des notes, celle des paroles… celle des mots).
Un monde de divertissement, un monde de ténacité, de foi, d’audace, de dépassement, de travail.
Mon modèle dresse de fiers doigts d’honneurs aux cases.
Mon modèle est inattendu et ne présente jamais ses excuses pour ses différences. Il ne rejette pas non plus ses conformités. Au contraire : mon modèle épouse tout ça et le porte haut.
Mon modèle crée par amour, donne par amour, chante par amour, écrit, pense et dit, par amour. Pour les gens, pour tout ce que le monde contient. Pour ce qui est et qui attend de briller.
Mon modèle multiplie les possibles, les chances, les actions… et l’argent. Et mon modèle assume très bien de s’enrichir de toutes les sortes possibles. Et de rayonner de ça, là où la richesse, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme, fait le bien.
Mon modèle est un saltimbanque intello, un troubadour philosophe, un musicien ultra terrien, un poète scientifique, un roturier impérial, un écrivain inattendu.
Mon modèle vit heureuse et a beaucoup d’enfants.
Je m’inspire des femmes (et des hommes aussi d’ailleurs) qui ne s’excusent ni de créer ce qui n’a pu exister qu’à partir d’elles, ni de se différencier intensément, parfois même radicalement, de la bienséance que l’on attendait d’elles.
Je me nourris de l’exemple d’hommes et de femmes qui se sont attachés, avec un acharnement magnifique, à être totalement eux-mêmes face à tout, avec tous ceux qui les ont aimés et admirés pour ça.
Et qui ont gagné beaucoup d’argent.
Oui, il me fallait des exemples de gens, surtout des femmes, qui ont respiré leur être absolument, par toutes leurs créations, dans tout leur génie, et qui ont fait fortune. Pour eux, et pour tous ceux qu’ils aimaient et qu’ils ont mit à l’abri du besoin.
Des gens qui se sont enrichis pour servir ensuite le monde, pour permettre la création : d’entreprises, d’art, de vie, de possibles.
J’ai ce modèle et il me manquait toujours le bout de puzzle clé de ce modèle.
Qui est moi.
C’est grand, c’est intense. Et puis audacieux, non ? Je vous parle quand même de richesse, de génie, d’artistes tellement rares…
Mais… un modèle est fait pour être immense, non ?
Si mon modèle est tout petit, alors je viserai le tout petit… Quel intérêt ?
Mon modèle doit être grand, parce que ce que je veux créer et accomplir sur terre, je le veux grand.
Alors oui, j’ai des héros.
Et pourtant, je n’ai pas d’héroïne complète.
Mon intention pour cette année, davantage que jamais, c’est d’être elle.
Chaque jour, chaque idée, chaque mot, je les destine à la construction de ce grand destin dont je veux être l’actrice.
Je garde dans mon cœur tous mes guides, mes anges magiques.
Et à la force de leurs exemples, je mêle ma lumière unique pour savourer le bonheur d’être un peu plus chaque jour : l’héroïne de ma vie.
Et vous ? Avez-vous des modèles, des guides ? Qui vous inspire particulièrement ?
Belle journée à tous !
Marie-Haude
Héroïne de ma vie