Un jour que je me gargarisais de tout l’amour que je portais à la nouvelle carrière que j’étais en train de confectionner pour moi-même, mon ami Sébastien m’a déclaré : « Untel m’a dit qu’il ne faut jamais être amoureux de sa discipline ». Ça m’a calmée.
Sébastien (et Untel) avait raison : l’amour rend aveugle, dit-on, et aimer aveuglément ses propres méthodes de travail serait une erreur. Le meilleur moyen, à mon avis, de nous enfermer dans nos mécanismes et habitudes sans jamais les remettre en question, ni les faire évoluer, ni envisager de les changer. Professionnellement, j’admets que c’est dangereux, parce que, pour l’avoir vécu, je constate qu’être trop aveuglément attaché à une seule approche ouvre en grand le risque de devenir périmé, puis mauvais, puis chômeur. Fort heureusement, je n’en suis jamais arrivée à de tels extrêmes. Pourquoi ? Parce que c’est de mon travail que je suis amoureuse. Et comme dans toute relation amoureuse : je fais vivre ce qui le constitue, je le remets en question, mon travail. Je cultive tout ça, je fais des efforts, je construis le tout pour que l’amour dure. Pour que l’amour brille. Et je crois qu’il n’y a rien de tel que d’être amoureux de son travail pour créer du succès économique à grande échelle.
Et d’ailleurs, je crois qu’il n’y a rien de tel que d’être amoureux dans la vie,en général : parce que quand on est amoureux, tout est mieux.
La preuve par 5 : Read more…