Je m’en vais conter la réflexion intense qui teinta mon petit déjeuner de samedi d’une lueur d’intelligence qui me fait encore mal au crâne, quand j’y repense.
Un détail d’une finesse sociologique phénoménale m’a sauté en pleine face, alors que je sirotais distraitement un café brûlant.
Petit Ours Brun, le charmant héros peluché de nos enfants (et de notre enfance, même, pour certains) a une poupée.
La poupée de POB (j’abrège parce qu’il a un nom quand même sacrément pompeux ce nounours) a de longs cheveux blonds somptueusement ondulés. Elle a des ronds tous roses sur chaque joue, les yeux bleus, et porte une coquette robe à volants.
Là je m’interroge, mon café à la main, ma mèche rebelle rebiquant dans ma narine gauche : les enfants de la race humaine ont des poupées qui leurs «ressemblent» (je mets des guillemets quand même parce que je n’ai jamais eu de tâches de rousseurs, ni la peau qui sent la vanille… et quand on me coupait les cheveux, ils repoussaient ; ceux de mes poupées : non. Et j’ai fait énormément de tests pour en arriver à cette conclusion).
Les poupées ont une allure humaine.
J’étais alors fort intriguée que les poupées des enfants de race petit-ours-brunienne ressemblent, elles aussi, à des humains…
Et soudain …
Pouhahaha hihihi huhuhu ! … Je m’exclaffai en mon fort intérieur.
Mais c’est pourtant évident !!! La poupée blondinette est à POB ce que le nounours (ou le lapin, ou la souris, ou le hérisson, etc.) en peluche est à l’enfant humain.
Nos enfants croulent sous les peluches (et jouent très rarement avec, arrêtez de leur en offrir… j’en profite pour le dire, au passage…). Ils s’attendrissent sur leur petit air mignon, différent, poilu.
De la même manière, Petit Ours Brun joue avec des poupées, qu’il aime pour leurs cheveux soyeux et leur petit côté imberbe aux joues roses, qui fait tout leur charme.
Quand POB dit «je voudrais une poupée pour Noël», en fait, c’est comme quand nos enfants à nous disent «je voudrais une peluche pour Noël» (non mais tu n’en auras pas : tu en as déjà cinquante, ça me soule ; en plus c’est plein d’acariens ces saletés, je ne supporte pas).
Voilà voilà…
Si tu permets, je mets juste un petit bémol au fait que les peluches ne servent à rien : moi je leur faisais faire de la gymnastique (des exercices à la barre en particulier) avec les pieds de chaise…;) voilà c’est dit…:)
… Tu me parles de pieds de chaises… ça me fait penser à ce post http://jeannesboringblog.blogspot.fr/2012/10/lick-la-console.html (lis-le jusqu’à la dernière ligne, tu comprendras…). Non mais si j’ai heurté les peluches, ça n’était en aucun cas mon intention. Tu crois que je devrais faire un « edit » pour les rassurer? (les peluches, oui)… Surtout si elles font de la gym : il est très louable d’entretenir ainsi sa forme (on les croit enrobées, mais à tort : elles sont juste fourrées, c’est pas pareil…).
J’avais effectivement lu ce post….Je suis restée sur le léchage de poignée de porte moi…d’ailleurs je cherche toujours LA poignée de l’appart’ qui fera mon bonheur…mais bon passons…et merci pour les peluches ;)…
Mais voilà, tout s’explique ! Grand merci !
Avoue que ça méritait qu’on se penche un peu sur la question 😉 De rien Albane, si tu te poses des questions sur la psychologie des jouets (playmobils, legos, barbies, corolles, etc.) tu viens me demander !