Hauts les coeurs. Enfin… On essaye…

Des enlèvements de bébés de deux jours.
Des enfants qui meurent fusillés dans leurs écoles.
Des gens qui meurent dans des guerres civiles.
Des enfants dont le repas hebdomadaire est constitué de galettes de terre.
Des gens qui s’insultent dans les médias. Tous les médias.
Des gens qui râlent.
Des gens qui pleurent.
Des gens qui souffrent.
La pluie et ces foutus 11°C qui nous rappellent que la terre se réchauffe et que tout fout le camp.
Des parents qui ne serreront plus leur enfant contre leur coeur.
Des enfants qui n’entendront plus leur maman murmurer son amour à leurs oreilles.
Des gens qui ont dit «La France, tu l’aimes ou tu la quittes».
Des gens qui le font. Et ça énerve tout le monde.
De la violence.
De la peur.
Du gris frôlant avec le noir.
Et la peur du noir, toujours.

Ha non, ya pas à dire, vraiment, on vit une époque absolument délicieuse !

Hauts les coeurs ? Ha oui ?
Parlons-en, de nos coeurs.

Ça nous écoeure. Ça nous tient tellement à coeur !
Ça nous touche en plein coeur : leurs coeurs arrêtés. Pour des conneries.
J’ai à coeur de garder mes oeillères.
Je ne veux rien voir et pourtant mon coeur sait.
Mon coeur entend.
Mon coeur tremble, après, quand il les regarde : eux.
Qui fera du mal à leurs petits coeurs ?
Qui choisira de les éteindre sans se soucier de ce que ça me fera ?
Qui brisera ces coeurs si beaux, si neufs.
Mon coeur en a ras le bol. Punaise, il en a marre !

Donc.

Je le propose : concentrons-nous sur l’essentiel.

Cherchons le rire, même lorsqu’on la laissé s’échapper si loin qu’on ne sait même plus comment faire.

Revenons aux basiques.

Voyons que de la beauté, il y en a encore.

Donc.

Je ressors mon remède le plus sûr. Encore rien trouvé de plus efficace pour remettre une étincelle dans un mercredi matin qui ressemble à une avant-veille de fin du monde.

Mesdames et Messieurs, l’antidote à la brutalité de ce monde :

Bon mercredi. Hauts les coeurs. Putain… HAUTS LES COEURS…

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13 Comments

  1. Tatami

    Pour lutter contre l’humeur ambiante, et sur tes conseils avisés, j’ai acheté le livre « la première fois que je suis né » !! La FNAC étant très dans l’esprit de Noël, j’ai reçu 2 exemplaires du livre (par erreur je crois).
    2 questions (bêtes) : Est-ce que « ça marche » pour les garçons aussi cette histoire ?
    A partir de quel âge tu as commencé à le lire à tes enfants ?
    Merci d’avance de ton grain de sel 😉

    • Haaa ! Mon cher petit tapis japonais ! Oui, ça marche pour les garçons. Tu lui dit que la petite fille était dans le ventre de sa maman, comme lui, avant de naître. Moi j’attendais un garçon quand je l’ai eu (bon ok… personne ne savait que c’était un garçon). Par contre tu soulèves une question très intéressante : je ne l’ai encore JAMAIS lu à mon fils !!! Incroyable, je n’y avais pas pensé (non, même pas quand j’en ai parlé ici…dingue !). Mais je vais le faire, tu as raison. Je dirais qu’à partir de 2 ans ou 2 ans et demi, ça peut commencer à les intéresser. Surtout pour ta nièce : pour lui expliquer que elle aussi, elle a été dans le ventre de sa maman et qu’elle y a vécu plein de choses (et que ça n’était pas que le privilège du petit frère ;-))

  2. Bon, ben je vois pas la vidéo la vidéo bloquée à cause du proxy, donc, je vois que ton texte. J’hésite entre commenter sérieux… et pas commenter. Je sais plus trop en fait. Je suis en vacances ce soir, alors c’est sûr, haut les cœurs ! Mais tous ces trucs… ça fout le bourdon non ? Enfin, si 50 médias arrêtaient de médiatiser une mauvaise nouvelle (même si elle est vraiment mauvaise hein, je remets pas ça en cause) et de temps en temps un média médiatisait 50 bonnes nouvelles, ça le ferait peut être plus souvent le haut les coeurs plutôt que les hauts de coeur, non ? C’est un peu comme tromper mille fois… non, comme une fois… Non, attends, m…. je sais plus…

    • Ben oui : si on racontait 1000 fois une bonne nouvelle plutôt … Non attends … 😉 bon on s’est compris, non ? Tu as raison… Si on pouvait mettre autant d’énergie pour parler des bonnes nouvelles, juste une toute petite fois de temps en temps quoi… Bonnes vacances !

  3. Hauts les coeurs. Même si je pars de bien bas.

    Merci Marie.

  4. Ca me rappelle ce qu’avait dit Bobby Sands, héraut de la lutte pour l’indépendance en Irlande du Nord : « notre revanche, ce sera le rire de nos enfants ».
    Ca m’inspire tiens, je vais en faire un billet je crois..

  5. Tu m’as touché en plein coeur avec ce billet Et dans une époque qui a vite fait de piétiner nos coeurs avec toutes ces horreurs, je te remercie pour cette vidéo qui m’aura fait rire de bon coeur 😉

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