Je vous en prie, silence Marie-Haude Meriguet roman

Le rêve que j’ignorais faire [ J’ai publié un roman ]

Mardi, j’ai publié un roman. Mon roman. C’est moi qui l’ai écrit. En entier.
Hm. J’aime beaucoup la manière dont ce billet commence !

Voilà, les amis, vous à qui j’écris depuis sept ans, et à qui j’étais si contente d’avouer que j’avais décidé d’écrire un roman : je l’ai écrit et il est désormais disponible.

Je l’ai porté jusqu’à l’accomplissement de ce pour quoi je l’ai créé : pour vous.
Pour que sous vos yeux se raconte l’histoire de Jeanne, Fabien, Ophélie, Murielle, Ulysse, Hippolyte, Solange, Carine… Mes personnages.

Lundi, dernier jour de ma vie d’auteure pré-publication, je me demandais ce que je retiendrai de plus fort de cette aventure. J’étais certaine de ne pas réussir à faire le tri, parce que l’expérience d’écrire un premier roman, ça a été une succession de moments surprenants, nouveaux, intenses, très étranges et le plus souvent : joyeux.

Mais surtout ce roman, c’est mon rêve improbable.
Il correspond à tout ce que j’ai voulu être et faire depuis aussi loin que je me souvienne : divertir les gens. Leur changer les idées. Faire résonner en eux des mots qui pouvaient les bouleverser, les faire rire, leur donner l’espoir et la joie, parfois la nostalgie.

Naturellement, je me dirigeais donc vers une carrière de chanteuse. Oui.

Écrire pour moi, c’était comme parler. C’était… ce qu’on fait. Point.
Et donc je le faisais, tout le temps, partout.
Mais j’étais persuadée d’être vraiment très nulle pour inventer des histoires.
Au collège, j’avais un point de comparaison qui pour moi résumait tout : Antoine C. avait, à quatorze ans déjà, une plume magnifique, incroyable. J’étais épatée par Antoine. Je n’écrivais pas comme lui. Mais je m’en fichais, puisque je ne comptais pas devenir écrivain de toute manière. Je n’étais pas comme les Antoine, qui eux, savaient écrire.
Par contre j’ai continué à écrire.
J’ai fait les études dans lesquelles on ne fait que ça.
Puis un métier dans lequel il faut savoir le faire bien.
Puis je me suis mise à penser : « Fichtre, ce serait bien si je pouvais ne faire qu’écrire, et puis tout le temps, même ».
(Oui, j’ai pensé « Fichtre », c’est dire…)
Alors j’ai créé un blog, ce blog, pour écrire. Et c’était bien. Inspirant, drôle, réjouissant comme à partir de ça vous et moi nous pouvions nous rencontrer, d’une certaine manière.

Alors du coup, je me suis mise à penser que ça devait être bien, d’écrire des romans.
Et j’ai continué à croire que c’était le genre de chose que les autres faisaient.
Mais pas moi.
Moi les romans je les lisais. Je ne les écrivais pas.
Ça tombe bien : mon roman à moi, à force de travailler dessus, je l’ai lu 586 fois.

Je me disais qu’à la limite, je pourrais peut-être en écrire un, de roman, lorsque j’aurais soixante-quinze ans. Et puis un seul, mais qui serait vraiment bien : comme l’avait fait Alain Fournier, avec Le Grand Maulnes.
Et puis l’idée s’est petit à petit désagrégée…
Pourquoi soixante-quinze ans ?
Et puis avec Le Grand Maulnes comme point de comparaison, je n’allais pas m’étouffer dans ma modestie…
Surtout que si Alain Fournier n’en a écrit qu’un, c’est parce qu’il a est mort l’année d’après la sortie de son roman.
Alain Fournier était un mauvais modèle, bien qu’excellent (je me comprends).

Donc je pouvais en écrire un maintenant. Un roman.
Et d’autres après.

Et donc, peut-être, je pouvais être écrivain.

Voyez, je vous dis ça : on dirait que je n’en rêvais pas.
On dirait juste que je le voulais.
Du plus profond de mes tripes. À partir de tout ce que je suis. Par tout mon être, je voulais écrire une histoire, laisser naitre dans mon imagination des personnages qui la porteraient, qui la rendraient complexe et belle et aussi nouvelle que pas nouvelle.

Je voulais, de tout mon cœur, vous écrire un roman.

Alors j’ai écrit ce roman, qui est le rêve que j’ignorais faire.
Et pourtant le faire, c’est vraiment comme réaliser un très, très beau rêve.

Et j’en suis là aujourd’hui : je vous l’annonce, il est là.
Vous pouvez le lire.
Vous pouvez me poser des questions.
Vous pouvez l’offrir à votre mère ou à votre frère.
Vous pouvez le déguster ce soir, au chaud dans votre lit.
Vous pouvez le lire sur la plage cet été.
Vous pouvez le lire dans le train et dans l’avion. Dans le tram et dans le métro.
Sur votre balcon ou votre terrasse. Debout ici. Assis là.
Vous pouvez me laisser vous raconter une histoire. Je l’ai façonnée pour vous.
Celle de Jeanne. Celle d’un couple comme on en connaît, ou pas. Celle d’un homme qu’on pourra comprendre ou pas. Celle d’une amitié très belle, comme il en existe, heureusement. Celle d’une famille, celle de femmes d’aujourd’hui et de demain, et puis d’hier aussi. Celle de gens qui s’aiment. Et puis de gens qui ne savent plus comment s’aimer.
Mais oui, sans doute, oui… Une histoire d’amour.
Une histoire de gens.
Une histoire qui va changer votre façon de voir les choses. Certaines choses en tout cas.

En attendant, pour commander l’e-book, c’est par ici : http://bit.ly/roman-marie-haude
Et pour commander le livre en version papier, c’est par là : http://bit.ly/roman-papier

Ha… J’allais oublier 😀 Pour tout livre papier commandé sur mon site avant le 20 juin, je vous l’envoie dédicacé. J’ai hâte !

J’espère que vous vivrez de bons moments de lecture en ma compagnie 😉

A très vite !

Marie-Haude
Auteure de roman publié

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