Forte d’une énergie phénoménale, je travaillais intensément à me construire un avenir (dans le but ultime de récolter les fonds nécessaires à la constitution d’un patrimoine à faire pâlir tous les Mark Zuckerberg de Bretagne)…
Quand soudain…
Vint frapper le traditionnel coup de mou de 16h34 (qui, parfois, attaque dès 15h46. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui c’était 16h34, comme le veut la tradition du coup de mou). Vigilante quant aux conditions de ma propre efficacité, je décidai de mettre en oeuvre les éléments à ma disposition pour faire face à ce défi du quotidien. Et j’en ai des outils, en terme d’efficacité professionnelle ! Car oui, je suis une pro en la matière. Pas une pro genre « je m’y connais parce que j’ai lu un livre de Marcel Rufo sur les conditions préalables à la réalisation de soi en situation réelle de vie à forte teneur en défi et autres challenges pour l’équilibre de la santé mentale du sujet ».
Non.
Une pro genre : c’est mon métier (ouais, j’te blague pas là). Je me souvins donc que, pour recharger mes batteries d’énergie et de motivation, il fallait varier mes activités. Changer de dynamique, l’espace de quelques minutes. Faire changer d’air à mon cerveau, en somme.
Je m’adonnai alors à un interlude de création graphique répondant à un double objectif :
– Faire une connerie pour décompresser (cf. Faire changer d’air à mon cerveau)
– Dire ce que j’avais à dire ici de la manière la plus créative possible
Je m’en vais donc livrer ici le fruit de cette escapade de fertilité graphique, qui a le mérite de traduire mon sentiment profond du moment.
Pour ceux qui veulent aller plus loin, voici d’autres astuces pour retrouver l’énergie en cas de coup de barre :
- Se lever pour aller aux toilettes
- Se lever pour aller se chercher à boire
- D’une manière générale, se lever (pour éviter la rétention d’eau et les caillots de sang dans les jambes)
- Aller claquer la blague avec un collègue (pas de chance, j’ai pas de collègue)
- Appeler sa mère
- Appeler son mari
- Appeler la nounou pour le point caca/pipi/popot/repas/dodo
- Aller faire du saut à l’élastique
- Regarder le débat du 2nd tour des présidentielles de 2012 sur Internet (« Moi Président, Moi Président… » et ainsi de suite)
- Écrire un truc sur votre blog
- Créer un blog
- Aller marcher seul dans la nature
- Faire ses courses en ligne
J’en aurais bien d’autres comme ça, mais il faut que j’y retourne !
L'actu
Tu as tout à fait raison. A chaque fois que je tourne en rond, je suis à 2 doigts de cliquer sur « créer un nouveau blog » ! C’est maladif sérieux.
Sinon, on m’a expliqué ça récemment, le coup de varier les tâches pour aérer le cerveau. Je m’y applique depuis lundi mais je suis pas encore très fortiche…
Ha c’est un travail hein ! Ça ne marche pas pour tout le monde ceci dit ( de varier les tâches). Peut-être que tu peux trouver d’autres façons de t’aérer qui te conviennent mieux (arrêter ta journée de travail à 14h30, par exemple… très efficace)
J’ai pas de collègue non plus, j’ai eu ma mère au téléphone à 13h47, j’ai plus de nounou à appeler, j’ai bu 2 cafés, je suis aller aux toilettes plein de fois (rapport au point précédent), j’ai donc choisi aujourd’hui la pause sieste (express, hein!). J’alterne soigneusement avec la pause aspirateur et la pause blog, je rajouterai à présent « regarder le résultat du coup de mou des autres qui savent faire des jolis dessins » 🙂
😉 Tu peux aussi faire des dessins tu sais… Faire un blog de dessins, voilà l’idée !
16h34.. L’heure qui fout les jetons..
J’en tremble encore
bonjour… voisine… ou presque… (logonna…)
c’est intéressant cette idée de retrouver son énergie à travers les choses quotidiennes.
se mouvoir pour répondre à un besoin vital.
se mouvoir pour entretenir le lien à l’autre, celui qui touche l’intimité (mère, parent, conjoint,…)
se mouvoir pour entretenir les liens au social… même s’il semble parfois illusoire…
se mouvoir pour sortir des routines ruminantes et de leur confort à l’horizon fermé
se mouvoir pour produire l’expression de son je
s’émouvoir depuis soi au monde
nan ?