Long et morveux fut le chemin…

Bon ok, maintenant je peux te le dire, mon cher lecteur : ces deux dernières semaines j’ai nagé dans le coton comme une damnée de l’appareil ORL.

C’est bien simple, je vois bien que j’ai publié des trucs ici, mais je ne réponds presque pas de ce que j’y ai écrit (une vague histoire d’anniversaire, des trucs sur des chaussons au système pileux yétisant ?…??).

Bon bref… passons au décompte :

Deux semaines de maladies (oui, avec un «s»), dont une entière enfermée entre les 7 murs de mon appartement à moucher 2 enfants à peu près 58 fois par jours (spray, serum phy, mouchoirs et, zeu best : l’aspire-morve transbahutateur de microbes).

Ainsi que 12 nuits de merde passées, au choix : à dormir par tranches d’1/2h à 3 heures (mais sans régularité, aucune, ne t’emballe pas en me disant «c’est déjà ça» parce que je crois que je vais me fâcher), à dormir au pied (donc par terre) du lit d’un enfant (en alternance, quand yen a un qui va mieux l’autre se sent autorisé à dérailler), à faire une place dans mon lit pour un être humain de type bébé duquel s’écoulent des MOVNI (Miasmes Odieux Viraux Non Ignorables), etc.

Moi ? Fatiguée ??? Rooooo mais pas du tout, bitch !

Je me suis lavé les mains 78 fois par jour, alternant avec la solution hydro-alcoolique (32,5 fois par jour). De sorte que toute une partie de l’épiderme de mes mains s’en est trouvée considérablement détériorée. Heureusement, j’ai de la « crème mains », que je laisse bien en évidence à côté du lavabo, du coup. Mais, un peu fatiguée et assaillie par le flot incontrôlable de morve ayant cours dans l’intimité de mon doux foyer, il m’est même arrivé, par moments, de m’égarer avec ma tête et d’utiliser la crème hydratante pour les mains à la place du savon (et vice versa).

Je me suis rendue 2 fois chez le docteur, où je n’ai attendu que 5 minutes à chaque fois (seulement ? Oui, comme quoi tout ne fut pas qu’une succession de galères suppurantes – miam-).

Par contre, j’ai été 7 fois à la pharmacie (pas toujours la même, histoire de varier les plaisir, de voir de nouvelles têtes…).
J’y ai lâché en tout l’équivalent d’un mois de salaire.
Mais il est vrai qu’une partie de ces dépense est prise en charge par la Sécurité sociale.

Et, à ce stade de mon récit, je ne peux m’empêcher de penser à mon lectorat américain des États Unis d’Amériques (yes : I DO have american readers ; je sais, c’est classe) et je me dis qu’ils doivent bien nous envier tout de même. Nous envier, je précise, de dépenser tout cet argent qui nous est remboursé a posteriori, pour des boîtes de médicaments qui nous restent systématiquement sur les bras et qu’on n’a pas le droit de jeter à la poubelle parce qu’il s’agit là de produits chimiques et qu’il faut éviter de faire les cons avec ce genre de choses (mais heureusement, il y a Cyclamed, pour ceux que ça intéresse).

Enfin tout ceci n’a pas été uniquement pénible, ruinant et négatif. Puisqu’en faisant la queue à la pharmacie, vous pouvez passer le temps en parfumant votre enfant avec le testeur d’eau de bois d’orange de chez Roger & Gallet, voire même dénicher quelques cadeaux de Noël (Ha vous n’avez jamais pensé à offrir des lingettes intimes à vos copines pour Noël vous ? Ha bon…? bon…).
Ces petits moments d’attente m’ont également donné l’occasion d’apprendre (et c’est beau d’être encore capable d’apprendre, finalement, quand on est vieille comme ça…) : je sais désormais pour sûr que l’huile de pépins de courge sert à soigner l’inconfort urinaire (tout comme l’airelle, d’ailleurs), tandis que le cassis est utilisé pour le traitement des douleurs articulaires.

Au final, c’est moi qui clos ces deux semaines de magie familiale avec 3 petits trucs rigolos (le bouquet final, en somme) : une angine qui pue (qui pète, qui a pris ma gorge pour une trompette), des choses bizarres au tympan (que même la docteure elle ne savait pas ce que c’était, mais qu’elle veut me revoir la semaine prochaine, une fois que j’aurai fini les antibiotiques, pour voir s’il faut me couper l’oreille ou pas) et, pour habiller mon regard de séductrice, une conjonctivite (aux deux yeux hein ! Je suis une jusqueboutiste).

Alors il y a des sujets très profonds, intenses et sérieux que j’aimerais aborder ici.
Je vais juste attendre 3-4 jours que mon cerveau sorte de sa torpeur (et de pouvoir ouvrir mes yeux en entier parce que, l’air de rien, c’est quand même vachement plus facile pour écrire).

Pour finir, en chiffres et en beauté : c’est vendredi, ce soir c’est donc parti pour 2 jours de rigolade en famille.

En plus demain c’est le 1er Décembre : le moment (ENFIN) d’acheter des calendrier chargés de 24 petits chocolats, de décorer le sapin de Noël et de se délecter des 1000 étoiles qui vont s’allumer dans les yeux des enfants lorsqu’on va les charger de disposer les «Gruilandes» de Noël.

Jingle Bells les mecs !

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2 Comments

  1. Pauline

    Une vie de maman au foyer ?
    Je suis de tout cœur avec toi et j’ai bien hâte de te retrouver , j’adore les sujets profonds ainsi que ta plume !
    Hauts les cœurs ……..

  2. Non mais j’ai l’air d’être à bout mais c’est vrai aussi que j’apprécie de pouvoir m’en occuper quand ils sont malades ; c’est aussi ça être mère au foyer 😉
    Merci pour ta fidélité !!!

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