Noël : si je ne meurs pas le 21, j’offrirai ça

Ho ho hooooo ! C’est Noël ! Enfin, bientôt quoi.
Ce matin, j’avais prévu d’avancer sur des choses importantes, mais j’ai trouvé plus marrant : je suis le mouvement lancé par Croque Zaza, et je me penche un peu sur la question des cadeaux, puisque c’est le thème de son rendez-vous hebdomadaire (du lundi, donc). Pour ceux que ça intéresse, elle raconte tout ça ici.

Beaucoup s’amusent à nous rappeler que nous allons tous mourir dans des conditions dramatiques (en même temps, est-il possible de mourir de manière non dramatique ?) le 21 décembre.
Alors on en profite pour se laisser aller, manger plein de chocolats, boire du champagne et de la bière (parfois dans le même verre), regarder Danse avec les Stars.
Bref, je sens bien que cette histoire de fin du monde a tendance à diffuser une dynamique pas très Positive Attitude* autour de moi.

… Ou comment garder l’esprit de Noël en attendant la fin du monde …

Ce matin même, sur tweeter, Bernard Pivot conseillait d’attendre le 22 décembre, du coup, pour acheter nos cadeaux de Noël.
Pas bête (il conseillait aussi de boire les bonnes bouteilles que nous réservons pour les réveillons, c’est pas mal non plus).
Mais moi je lis ça et je me dis que si on suit les conseils de Bernard, et que nous survivons au 21 décembre (ce que je considère comme très probable, personnellement), deux drames nous guettent :

1/ Nous nous retrouverons, au matin du 22, sans cadeaux pour personne, à deux jours du réveillons. Et probablement ruinés parce que nous aurons dépensé tout notre argent d’ici là dans tout un tas de conneries de type «de toute manière je meurs dans trois jours alors autant m’acheter un diamant 38 carats». Ce qui fait que, quoi qu’il arrive, nous n’achèterons pas de cadeaux de Noël. Et allez dire aux enfants : «non mais le Père Noël cette année il n’apporte rien parce qu’il croyait qu’on allait tous mourir et puis en fait, non.»

2/ Nous aurons le foie tellement atteint qu’arrivés au 24 décembre, nous n’aurons plus la condition de boyaux nécessaire à la dégustation du foie gras et ça, c’est quand même presque pire que de crever le 21 décembre.

Ce que j’essaye de dire, au cas où ça ne serait pas assez clair, c’est qu’il faut se reprendre en mains et se bouger un peu sur la question des cadeaux de Noël.
Je ne vais pas raconter toutes les idées magnifiques que j’ai pour les cadeaux de cette année : je ne sais pas exactement qui, dans mon entourage, lit ce blog et je ne veux surtout pas risquer de leur dévoiler leurs belles surprises avant que le moment ne soit venu.

Je vais donc vous parler des cadeaux de l’année dernière :

– La friteuse Actifry : cette friteuse qui sert à tout faire avec un minimum d’huile. Je conseille de l’acquérir accompagnée de son petit livret de recettes. D’aucuns seront soufflés par la quantité et la variété des recettes que l’on peut réaliser avec cet objet-là. Il existe plusieurs modèles allant de 139 € à 249 € (question de capacité : il y en a des plus grosses pour faire des frites pour toute une équipe de water polo, si on préfère). Nous nous étions mis à plusieurs pour offrir la friteuse à mes parents. S’en suivirent des mois et des mois de dégustation de tous les légumes de la terre, coupés dans toutes les formes possibles, mais frits avec peu d’huile, c’est ça qu’il faut retenir. Bref, disons que ce cadeau a bien plu à ses destinataires.

– Ce charmant petit Moleskine spécial New-York : la fameuse marque a créé toute une collection de carnets consacrés à des grandes villes. Prévus pour faire du tourisme «intelligent» : vous pouvez préparer votre voyage à l’avance en notant les bonnes adresses; les carnets sont agrémentés de plans en tous genre (plans de la ville, bien sûr, mais aussi plans des transports, zooms sur des parties précises de la ville, etc.). Et puis c’est un joli petit objet, ce qui ne gâche rien. Nous l’avions offert à quelqu’un qui planifiait un séjour à New York. Le carnet coûte à peu près 16 €.

– Un abonnement cadeau à une box beauté de fille. J’avais offert à ma meilleure amie l’abonnement de 3 mois à la Little Box (46,50 €). c’est bien simple, elle a A DO RÉ. Il en existe d’autres : Jolie Box, Glossy Box, pour ne citer qu’elles. Si on est d’humeur très généreuse (en même temps, comme on va tous mourir, c’est le moment ou jamais d’être généreux), on peut même offrir l’abonnement annuel, payable en une seule fois : mais il faudra alors compter dans les 250 € (si vous êtes riches).

– Un truc de chez Apple. Ben oui, la marque à la pomme séduit toutes les bonnes poires (ho pardon, je sors toutes mes vannes de merde avant le 21 aussi…). L’an dernier j’avais fait un appel au don pour offrir le nouvel IPad à Monsieur Grain de sel (parce que c’est cher hein. Ça doit frôler les 600 € pour le moins cher et puis ça monte suivant les options supplémentaires, comme une voiture quoi).
Toujours chez la Pomme, j’ai offert à mon père un support de voiture orientable compatible Ipod et Iphone : ça lui permet avant tout d’écouter la musique via Spotify. Mais ça peut également s’avérer utile pour téléphoner avec le haut parleur ou un kit mains libres.
D’une manière générale, la marque propose beaucoup d’accessoires du moins cher au plus onéreux ; il y en a donc pour toutes les bourses, si tant est que l’on ait, dans son entourage, des gens qui ont du matériel de cette marque-là.

Maintenant, je m’en vais aborder la question des enfants. Comme il est certain qu’ils ne lisent pas du tout ce blog je peux tout vous dire, ou presque (mon fils est très en avance, n’est-ce pas, ceci dit pour l’instant il ne sait lire que le A et le P; ça ne va pas lui suffire pour lire tout ça).

L’année dernière, on avait trouvé des valeurs sûres, des «it cadeaux» qui déboitent. Le genre que tous les enfants de la terre nous ont envié depuis ; le genre, même, que tous les parents de l’univers qui ont depuis croisé notre chemin s’en sont mordu les doigts de ne pas y avoir pensé. Je précise que le fruit de mes entrailles avait alors 2 ans, parce que ça compte (voyez : je ne vais pas vous dire que je lui ai offert tout Victor Hugo dans la Pléiade, par exemple).

Le champion des cadeaux de Noël dernier, c’était ça :

Hooo ! Le beau « fcouteur » !

La draisienne qui ressemble à une vespa. La selle est réglable. Les roues sont en vrai pneu (c’est donc assez confortable parce que pas trop raide sous les petites fesses). Mon fils adore cette chose-là et nous allons partout avec.
Ce jouet-là, mes amis, a fait de nous les stars du tiéquar : combien de parents ou grands parents nous ont arrêté dans la rue pour nous demander où la trouver pour leurs chers petits ?
Combien de fois la petite brune au nez coulant du parc a-t-elle tenté de dérober le scooter ?
Combien de fois n’ai-je vu la flamme de l’enfant pas encore tout à fait disparu briller avec un éclat fort touchant dans les yeux des adolescents du lycée d’en face lorsqu’ils croisaient notre chemin et regardaient, avec une avide nostalgie, le beau deux-roues aux lignes tout en rondeurs ?
Si nous étions dans Elle ou dans Be, je dirais que c’est un «must have».

Ensuite, il y a les grands classiques, avec lesquels il joue encore (et plus que jamais, un an plus tard) : le fameux baril de Kapla ; le gros Monsieur Patate (avec toute la famille Patate à l’intérieur); et des puzzle de la marque Djeco (il y en a pour tous les âges, ils sont beaux et bien  conçus).

Cette année, mon petit Grain de sel veut «LE bébé malade qui pleure» : pour davantage de précisions, c’est par ici.

Pour le reste, nous réfléchissons encore et je voyage de blog en blog pour trouver des idées (pour lui mais aussi pour bébé Grain de Sel à qui il faut des choses qui éveillent, se mettent dans la bouche et résistent bien à la bave et au vomi… ha, et font beaucoup de bruit aussi…).

Voilà pour l’instant !

Mais notons tout de même que je reste ouverte à toutes les propositions. C’est vrai ça : c’est quoi l’idée géniale pour un homme de 35 ans, un enfant de 3 ans, un bébé de 7 mois ? (pour tous les autres j’ai trouvé héhéhé !)

Toute suggestion sera la bienvenue en commentaire !

* Que mon lectorat se rassure : je ne suis pas fan de Lorie. Mais quand bien même le serais-je, je vous demanderais de ne pas juger. Chacun ses goûts. De toute manière on va tous crever dans 2 semaines, alors qu’est-ce qu’on s’en fout, hein, franchement ?!

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