Je ne savais pas qu’on pouvait en arriver là… [ Ce que j’ai découvert quand j’ai décidé de vivre ]

Souvent, notamment ces temps-ci, j’ai envie de me dire merci. Si je pouvais, je me serrerais dans mes propres bras, même.
À défaut de bras, je m’enrobe de la pensée joyeuse de ces « merci » que je m’adresse en abondance.
Je ne savais pas que ce genre de choses existait…

Le fait est que, sans moi, je ne serais pas là aujourd’hui.
Sans moi, je ne serai pas celle que je suis aujourd’hui.
Exactement là où je veux, à faire exactement ce que j’aime…
À être heureuse de ma vie, comme ça, tout le temps.

Sur mon parcours, nombreux ont été ceux qui avaient vite fait de me rappeler combien je leur devais d’être là où j’arrivais. Notez : un merci que l’on vous réclame est beaucoup moins joyeux (et sincère) qu’un merci offert spontanément.
J’ai de plus en plus de mal à remercier les autres pour celle que je suis, encore moins pour ce que j’ai réussi à construire.

Je les remercie pour d’autres choses (surtout ceux qui ne me le demandent pas).
Je les remercie pour les graines qu’ils ont placées au creux de mes mains, et que j’ai pu arroser avec joie, jusqu’à en faire de belles plantes foisonnantes.
À d’autres, je dis merci d’avoir été là. Parfois, c’est tout ce qu’il nous faut. Quelqu’un qui n’attend rien d’autre de nous que notre bonheur. Quelqu’un, même, qui croit à nôtre place, en attendant que nous y parvenions complètement.
Je dis merci aux dramatisants, qui saupoudrent ma route de mises en gardes graves, de craintes contagieuses, et de paroles qui verrouillent. Ceux-là sont très inspirants.
Tout le monde compte, vous savez. Tout dépend de ce que l’on en fait.

Mais surtout, c’est à moi que je dis merci. Parce que sans moi, je ne serais pas là.

J’en ai vu, des gens bien accompagnés, bien pourvus en tout, de l’intelligence à l’argent en passant par l’amour.
Il y a des gens qui ont reçu autant que moi et qui ne se disent pas merci.
Il y en a d’autres qui ont eu moins et qui ont été plus loin encore que moi (ceux-là, s’ils le pouvaient, s’auto rouleraient des pelles, j’en suis certaine).
Au-delà des moyens, il y a surtout ce que l’on choisit de faire avec ce que l’on a. Et ce choix, ce ne sont pas les autres qui l’ont fait pour moi. Ces efforts non plus.
Tout ça, c’était moi.

En chemin, je mesure constamment la puissance d’un pouvoir que j’ai en moi, et qui m’accompagne partout : celui de tout faire capoter. J’ai en moi cette force surhumaine : celle de ne rien faire, celle de stagner, de reculer, et même de détruire. De me détruire. J’ai la très grande force de ne pas vivre.
Elle s’accompagne de sa sœur jumelle : l’immense puissance de tout construire. Elles sont toutes les deux au fond de moi. Construire ou déconstruire ma vie n’est entre les mains de personne d’autre que moi. Et c’est tant mieux pour les autres : quelle lourde responsabilité à porter pour eux, vous imaginez ?
J’ai choisi la deuxième jumelle : la construction (NB : ce sont de fausses jumelles. Très proches, beaucoup de similitudes, et radicalement opposées).

** Pour construire il faut connaître. Et se connaître, c’est mon métier. J’ai donc fait la même chose que ce que je prodigue autour de moi depuis des années. **

Le problème n’est pas de se méconnaître. Le vrai danger, c’est de ne pas se comprendre. Car si j’avais persisté à ne pas me comprendre, j’aurais continué à interpréter tout de travers… Et à m’enfoncer.
J’en serais restée à : ma plus grande force dans la vie est de ne pas savoir vivre complètement. J’ai vite trouvé ça lassant.

Et pour comprendre il faut connaître.
Alors j’ai appris à connaître les secrets de celle que j’étais vraiment. J’ai appris à tisser ma toile à moi. J’ai appris à saisir ces graines que l’on semait sur mon chemin. J’ai appris à semer les miennes.

J’ai appris à être avant tout celle qui construit ma vie.

Quand je me lève le matin, je suis impatiente de me lever : je veux ma vie, éperdument.
Je me couche le soir, et j’ai envie de me dire merci.

D’ailleurs, j’ai envie que le monde soit fait de ça : des gens qui, partout, se disent merci pour la vie qu’ils s’offrent jour après jour.

J’ai ce qu’il faut pour revenir toujours à ces soirs où je m’envoie des « merci ».
Et j’ai envie que ce soit accessible (cf. il y a 3 lignes : j’ai dit que je voulais de ça pour tout le monde).

 

🌾 Ces graines-là, je les sème aujourd’hui : 🤗

Notamment dans ma formation « Génial, je me sabote ! ».

 Une formation en vidéo, accompagnée d’un livret pédagogique complet (théorie et exercices) : que j’ai conçue avec la joie de me dire qu’un jour, bientôt, plein d’autres se couvriront de « merci » sincères et mérités.

 BONUS – J’ai ajouté deux bonus dans le programme : un livret intitulé « Dis-moi comment tu te sabotes, je te dirai qui tu es ». Et je ne crois pas me tromper en affirmant que vous n’avez jamais lu un document comme celui-là : dans lequel vous trouverez des éclairages précieux sur les trésors de votre personnalité, déduis directement de vos comportements les plus honteux (j’adore).
Je prévois également une session de Q/R en direct et en vidéo chaque mois, pour tous les participants.

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Vous hésitez, vous vous posez des questions ? Écrivez-moi : c’est moi qui tient le standard ces prochains jours, rien que pour vous.

En attendant je vous laisse, j’ai un petit mot de remerciement à m’écrire 

Marie-Haude
Graine de papillon

Sur la photo de Une : je suis en train d’attendre le métro à New York. C’était il y a 3 semaines.
« Être exactement où je le veux » est une idée aussi littérale que figurée.
Quoi qu’il en soit, j’y suis.

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2 Comments

  1. Chouette de te lire ! De sentir ton épanouissement 🙂 Oui si seulement tout le monde pouvait se connaitre, briller, s’aimer Et le premier pas c’est de le faire pour soi Bravo pour ce beau chemin Je te souhaite beaucoup de réussite dans ce que tu entreprends 😉

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