Non, non rien n’a changé, tout tout, a continué !.. Ben non, en fait…

Aujourd’hui, je parle (encore) de la rentrée. En même temps, c’est la période hein… Tout respire le nouveau départ, le retour au boulot, et avec ça l’automne qui ne va pas tarder à arriver. Et, surtout, septembre, c’est l’arrivée des nouvelles grilles à la télé et à la radio. Le retour des émissions que vous aimiez, et l’arrivée des petits nouveaux. Ça me fout un de ces syndromes de la rentrée, un truc de dingue !

Mais qu’est-ce que c’est donc que cette chose là, le «syndrome de la rentrée»??? Ben c’est l’angoisse, voilà.
C’est ce sentiment ambivalent, à la rentrée des classes : un mélange d’excitation et d’appréhension. L’excitation parce que la nouvelle année scolaire, du temps lointain où j’étais écolière, c’était avant tout l’occasion de passer l’après-midi la plus amusante des vacances (ou presque) à acheter les nouvelles fournitures dans un hypermarché bondé; tenant dans ma petite main fébrile la liste (froissée) fournie par l’école, courant du rayon cahiers au rayon criterium la langue pendante, les cheveux ébouriffés, la voix partant dans les aigus, l’oeil vitreux. Un vrai moment d’extase.

Certes, du point de vue de ma pauvre mère cette épreuve donnait lieu à des pulsions de suicide à coup de tête encastrée dans le présentoir des chewingums à la caisse moins de 10 articles (notamment parce que, dans les 5 heures que durait cette fabuleuse virée shopping, mon frère avait essayé de m’assassiner au moins 5 fois au rayon des protèges cahier…).
Bref, pour moi la rentrée c’était une trousse remplie de nouveaux stylos, immaculés, prêts à remplir les pages encore blanches et pleines de promesse de mes grands cahiers flambant neufs.
Et puis il faut dire aussi que j’aimais pas mal ça, l’école (oui, je suis une grosse lèche c**#, au fait).

MAIS

Il y avait aussi ce sentiment, le jour J : quand tout était à la fois pareil et différent. Deux mois plus tôt, j’avais quitté une classe où j’avais mes petites habitudes: des camarades avec lesquels j’avais appris à partager mon quotidien et dont certains étaient même devenus des amis; une maitresse à laquelle je m’étais adaptée.
Tout à coup vous débarquez un matin de septembre et rien n’est plus pareil. Pourtant les murs sont les mêmes, l’heure de la cantine n’a pas changé, et même le policier qui fait la circulation devant l’école est revenu.  Mais ce n’est plus la même maîtresse : elle ne parle pas comme l’ancienne, elle ne s’habille pas pareil, elle n’a pas le même parfum…. Autour de vous, les petits camarades ont changé de tête. Et même, c’est bizarre, mais le petit Sébastien, là, à qui vous n’avez jamais adressé la parole, ça fait 5 ans qu’il se retrouve systématiquement dans votre classe alors que votre meilleure copine, Clarisse, se retrouve en 7e orange… dur. (je vous rassure, Sébastien m’ayant suivi au collège, au bout de 7 ans passés dans la même classe, j’ai fini par juger bon de sympathiser avec lui. Un très gentil garçon d’ailleurs).

Aujourd’hui, je ne vais plus à l’école (mouhahahahaha !!!). A la place, je regarde la télé (c’est triste, mais c’est comme ça).
Et qui dit «rentrée télévisuelle» a forcément dit, avant, vers juin par exemple, «mercato de la télé».

Quéquecé le mercato? Ça veut dire que pendant que j’étais en train de tremper mes petits pieds potelés dans la Manche en rosissant du bout du nez, il s’est passé ça dans le monde de la télé : fais péter le lien qui va tout éclaircir d’un coup, d’un seul)
Depuis quelques jours, je suis perdue. Mes émissions préférées sont toujours à la même heure, les plateaux n’ont pas (ou si peu) changé. Mais dedans, tous les copains sont partis et ont échangé leur place avec ceux de la classe d’à côté. Même les maîtres et maîtresses ont des nouvelles têtes !
La matinale de Canal+, le Grand Journal sur la même chaîne, le 20H de TF1, les Maternelles… c’est comme dans le rêve où on va tout nu à l’école : ça ressemble à la réalité mais rien n’est vraiment pareil. Ils n’ont pas le même sourire, pas le même humour… D’ailleurs, parlons-en de l’humour ! C’est l’effet 2012, les présidentielles, la crise, ou c’est parce que Kate n’est toujours pas enceinte et que tout le monde retient son souffle ou quoi?!
A la matinale de Canal+, où elle présentait la météo, Julia Vignali (http://fr.wikipedia.org/wiki/Julia_Vignali) était complètement barrée et donc, très marrante. Aux Maternelles, de France 5, dont elle est devenue l’animatrice en chef, elle est sérieuse, réservée. Même si elle est très juste, très agréable et toujours aussi magnifique (j’ai déjà dit que j’étais lèche c*$% ou pas?…), elle n’est pas folle comme avant. Je perds mes repères.
Même problème chez la chouette Daphné Burki mais j’en ai déjà parlé ici alors je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie. Mais bon… Quand même, avant elle faisait manger des hot dogs ketchup/moutarde à ses chroniqueurs sautant sur un trampoline; elle parlait fort, poussait des cris hystériques aux moments les plus inadéquats. Souvent. Au grand Journal, elle parle normalement, elle fait des sourires mignons, ne crie ni ne court plus dans tous les coins. Heureusement que l’autre jour elle a fait cette remarque lourde de sous-entendus sur le nom de l’actrice Mila Kunis, qui laissait entrevoir la Daphné d’avant (même si ça n’a fait rire personne; bande d’hypocrites … me dites pas que Mila KUNIS, ça ne vous donne pas envie de pouffer bêtement?!!).
Même au 20h de TF1, c’est un type que je n’ai jamais vu nulle part qui remplace Laulau (en même temps je m’en fiche je ne regarde pas TF1). Sur M6, c’est toujours une jolie blonde qui présente Zone Interdite, mais si on y regarde de plus près, on voit bien que ce n’est plus Melissa Theuriau (haha ! bien essayé M6! C’était bien vu de prendre un sosie de Mélissa mais raté quand même).

Tiens tiens ! Je sais pas qui t’es, toi, mais en tout cas t’es pas Mélissa…

Bref, en ce moment, c’est comme à l’école : de nouvelles têtes de partout. Au début on n’est pas forcément convaincu, on apprend à connaître les nouvelles têtes. Et puis qui sait, je vais peut être m’y faire (même si la pilule passerait certainement mieux si Daphné pouvait crier un peu de temps en temps, vers 20h45… ça, ça me ferait vraiment plaisir !).

Bon et vous? Vous êtes paumés avec cette rentrée ou bien?

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