STOOOOP !
Je vous arrête tout de suite : il ne s’agit pas d’un billet sur le nombre d’enfants que j’espère avoir (puisque, comme chacun sait, je n’en veux pas quatre mais douze).
Je m’en vais conter la malheureuse expérience qui m’a mené tout droit à ce titre de billet énigmatique et diablement mystérieux.
Il y a quelques jours, nous rentrions de vacances. En avion.
Et lorsque je prends l’avion, j’aime me lever (c’est recommandé par les médecins et c’est sans doute plus malin que de rester assise sur son séant à regarder Batman en mangeant des snickers).
Plus précisément, j’aime me lever pour aller aux toilettes, où j’en profite pour me détendre un peu.
Outre les choses évidentes auxquelles il est possible de s’adonner en ce lieu charmant (je parle de pipi et de caca, ne commencez pas à vous emballer), les toilettes d’avion sont l’endroit idéal pour s’amuser un peu et se défouler.
Ha vous ne saviez pas ? Hé bien lisez ce qui suit, ça vous donnera des idées pour la prochaine fois.
Personnellement, j’apprécie tout particulièrement d’y mettre en scène de petits spectacles rien que pour moi-même (essayez le moonwalk dans un chiotte d’un mètre carré vous verrez, c’est l’éclate).
Et je me regarde les cheveux… (allez, avouez : vous le faites aussi non ?). Non mais parce que dans l’avion, les cheveux, ils deviennent tous bizarres…
J’étais donc en pleine performance sur «Celebration» de Cool and the Gang lorsque je décidai de jeter un petit coup d’oeil à ma tignasse.
Je remarquai au passage mes cernes, ma peau desséchée et le teint jaunâtre que me donnait l’éclairage, et décidai d’approcher mon visage du miroir : pour mieux voir.
C’est alors que je les vis :
QUATRE
CHEVEUX
BLANCS
Je jurai en mon fort intérieur et les remis furtivement à leur place : bien en dessous de tous les autres, c’est à dire ceux qui ont encore une couleur (même si elle est douteuse, même si ça fait tellement longtemps que je n’ai pas refait mon balayage – mars – que je commence à avoir un vrai teinté noué… Mais au moins, ceux-là ne sont pas blancs).
Puis je finis ma chorégraphie (Céééééllébreiiiiiicheune !) et retournai à ma place, aux côtés de ceux à qui je dois cette dépigmentation capillaire.
Haaaaa nous y voilà ! Oui j’ai voulu accuser quelqu’un et j’ai d’emblée eu envie de mettre tout ça sur le dos de mes enfants.
Pourquoi blâmer mes enfants ? Ça vous parait facile, mesquin, vilain, trop méchant, pas beau, caca boudin ?
Hé bien disons que je vais bientôt fêter l’anniversaire du dernier jour où j’ai mis les pieds sur mon lieu de travail donc on ne peut pas dire que le problème vienne de là (même si, lorsque j’ai découvert mon premier cheveu blanc, en 2008, je l’avais mis sans hésitation sur le dos de ma patronne… Mais tout ça est désormais si loin ).
Alors cherchons le coupable (je lis des romans policiers, facile… Enfin je lis UN roman policier… depuis le 29 juillet… mais bon… facile quand même) : qui écourte mes nuits ? Qui m’énerve au point de hurler dans l’eau du bain pour qu’on ne m’oie point (non en vrai je ne l’ai encore jamais fait mais voilà une idée qu’elle est bonne !) ? Qui soulève dans mon coeur de mère affolée les pires angoisses du monde ?
POIIIIIIIIIINNNNNNN ! Ne cherchons plus, c’est tout trouvé.
Mais ce n’est pas grave : je ne leur en veux pas. Parce qu’il faut quand même que je sois honnête : je ne rajeunis pas non plus, ça me pendait au cuir chevelu tout ça.
En tout cas si ça continue, il va vraiment falloir que je retourne au salon de coiffure (moi ma coiffeuse elle est belle, elle s’appelle Myriam. Juste pour information, au passage).
Un peu capilotractée ton histoire non ? 🙂
Ben si c’est tracté par mes cheveux blancs ils vont peut être tomber alors tant mieux 😉