Ha comme j’aurais eu envie de bien rigoler !
J’aurais aimé écrire des choses un peu folles, un peu ridicules. Des choses vraies. On aurait ri ensemble. Nous serions repartis de là, le coeur léger, contents d’avoir passé ce moment ensemble.
Mais, terrassée par une maladie dont je tairai le nom (parce que je l’ai oublié), j’ai passé ma semaine en activation du code rouge de survie : se convaincre que 10 minutes d’assoupissement (par nuit) génèrent un sommeil réparateur ; rentrer le ventre et serrer l’anus (mais pas trop hein) pour ne plus avoir mal à la dernière côte du bas à gauche quand on tousse ; courir vite pour cracher quand le mouche bébé a (encore) déconné et que tout est remonté dans le mauvais tuyau (ma bouche. Miam hein ? Je sais, je sais).
J’étais malade, cette semaine, certes. Mais je savais qu’au fond, la vraie Marie Grain de Sel était bien là : j’avais envie de manger du chocolat et du bifteck, signe que tout était plutôt au beau fixe (ceci dit je déconseille de manger les deux en même temps…).
Plein de choses se sont passées, malgré tout. Preuve que je n’étais pas encore tout à fait morte.
J’ai trouvé une nounou.
J’ai gagné un livre de Mère Bordel. Ouihihihihi !
J’ai mangé un cheeseburger maison, suivi d’une mousse au chocolat. Ouais, on s’en fout hein ?
J’ai participé à la première vente aux enchères de ma vie. Je sais, on s’en fout aussi.
J’ai été indécise parce que Sébastien a détesté mes nouvelles lunettes ; alors que Tristan et Delphine les aiment bien.
J’ai eu ma «Fille à» rien qu’à moi. Et lorsque j’ai demandé à Natacha d’y rajouter une kangoo beige, j’ai réalisé que cette histoire de voiture commençait à devenir un peu bizarre. N’empêche, un jour, j’en ferai faire un mug et ça sera super chouette quand je boirai mes 3 litres de thé quotidien.
Aussi, et surtout, j’ai eu envie d’écrire. C’était là, ça me démangeait. J’avais envie d’avoir envie (comme Johnny, oui oui oui). L’envie d’être inspirée, l’envie de noircir des pages en tapotant du bout de mes petits doigts tous froids.
J’ai compris que je l’avais chopé, ce «virus de l’écriture» dont ils parlent tous. Que j’étais devenue accro à nos rencontres, ici, ailleurs.
À vos réactions. Aux conneries que j’écris et qui me font rire pendant 3 jours avant que je les publie ici. Et me font rire encore toute la journée quand je lis vos réactions ici, ailleurs.
À un certain stade, je me suis même dit qu’à choisir, je me serais bien contentée du virus de l’écriture et laissé à d’autres celui qui m’a mise au tapis pendant les dix jours qui viennent de s’écouler.
Bref, vous l’aurez compris, je n’ai rien à raconter, et ça m’ennuie beaucoup.
Parce qu’ici, je m’éclate bien. Et vous me le rendez bien comme il faut.
Alors à très vite !
(et BIM ! Voilà enfin un billet court !!! Spéciale dédicace à Monsieur Grain de Sel – rabat joie, et Armelle !)
Tout va bien, il n’existe pas de vaccin !
Par contre un vaccin contre tous les autres virus, je veux bien 😉
ah qu’il est court ton article 😉 …. la dose n’est pas assez forte pour traiter un autre virus : la mariegraindeselite…… difficile de se désintoxiquer ….
Hahaha ! Merci ! C’était pour faire un petit coucou en passant. En fait, je vais continuer à écrire des billets trèèèès longs ! 😉
Elle est ta Nathacha… très chouette!
Commentaire poli mais un peu jalouse quand même.
Merci ! Non mais qu’on soit très claires : je l’ai acheté hein 😉 C’est 10 € la « Fille à » alors je me suis autorisé ce petit plaisir. Et c’est vrai qu’après je me prendrai bien un mug, mais c’est cher donc j’attends ! Toi aussi, tu peux avoir ta Natacha. Tu devrais d’ailleurs, je suis curieuse de savoir comment elle te présenterait !!!
Je crois que je vais craquer aussi pour ma fille à… 😉
Tu me montreras ? 😉