Je croyais qu’entre nous c’était fini…

Je croyais qu’entre nous, c’était fini.
Je m’étais peut-être trompée. Je me suis précipitée.
J’ai fait des caprices.
Je trouvais que tu étais tout le temps sur mon dos.
Que tu m’étouffais, parfois.

Plus ça allait, plus je trouvais que tu faisais vieux.
J’étais méchante de penser ça. Je sais bien.
Toi et moi, ça faisait déjà quelques années.
Et moi non plus, je ne rajeunis pas.
Mais je voyais les signes du temps te déformer aux entournures.
Ça m’énervait presque.
J’avais envie d’autre chose. J’avais envie d’un autre que toi, oui, voilà : je le dis.
Pas tout de suite : dans quelques mois, quand le temps serait venu.

Je t’ai laissé. Presque sans t’accorder un dernier regard. Un dernier adieu.
J’avais fait mon choix. Je trouvais qu’il était temps.
Très vite, j’ai réalisé que tout le monde était de mon avis, d’ailleurs.
Personne ne disait rien. Mais il n’en pensaient pas moins.
C’en était fini de toi.
Toi et moi : une affaire classée. J’allais pouvoir passer à autre chose.

Et puis…

Les jours ont passé.
Dans mes nouvelles habitudes, je n’ai d’abord rien vu. Rien ressenti de particulier.
Le changement m’enivrait, tu comprends. Il m’aveuglait. Il faisait taire mes sensations les plus profondes.
J’avançais presque sans réfléchir, hypnotisée.
J’en ai essayé d’autres que toi. Je ne te le dis pas pour te faire du mal. Je le dis parce que ça s’est passé comme ça…
Je les choisissais plus simples, plus légers. Ils étaient différents, et j’aimais ça.
Je me pavanais. Je voulais me montrer avec eux. J’étais insolente.

Quelle idiote…
Si tu savais comme je m’en veux.
Je me sens bête, j’ai honte.
Parce qu’aujourd’hui, je ne comprends que trop bien que je ne pouvais vraiment pas me passer de toi.
Impossible, finalement.
Cette séparation, c’était trop tôt. Ça n’était pas pour nous.
J’ai besoin de toi, reviens.
Je veux bien que tu sois tous les jours sur mon dos, finalement…
Je me languis de toi. Quand je pense à tout ce que tu m’apportais, je pleure (de froid).
Parce qu’il ne fait même pas 10 °C. Et que si ça continue, je vais mourir congelée.

Allez le manteau : je viens te chercher dans le placard et on se donne une nouvelle chance. Ok ?

I love you, finalement...

I love you, finalement…

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2 Comments

  1. Avec une ceinture si large, je vois mal comment se détacher de ce manteau..

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