Aujourd’hui, je vous raconte comment je fais pour… faire. Accomplir, aller au bout, réaliser : appelons ça comme nous le voudrons. En tout cas je tiens un truc puissant pour réussir à faire des choses qui comptent, et je m’en vais de ce pas vous le raconter.
Je suis internationalement célèbre pour deux choses : je parle beaucoup, et à l’école je n’aimais pas les maths.
Pour la parole, je confirme, et j’assume grave : j’en ai fait un métier, une expertise, une source infinie de joie. Alors oui les amis, je suis bavarde, c’est ma plus grande force ( Ha s’il y avait une section y correspondant dans « La France à un incroyable talent » !…).
Pour les mathématiques, j’ai longtemps cru que c’étaient elles qui ne m’aimaient pas. Et puis un jour, nous avons appris à nous comprendre et notre relation a radicalement changé. Les maths et moi, c’est beaucoup d’amour : avoir passé autant de temps à se chercher, c’était déjà tout l’inverse de l’indifférence, de toute manière.
Les maths, je leur rends hommage aujourd’hui.
** C’est à propos de création.
** C’est à propos d’avoir des projets… et de les faire aboutir.
** C’est à propos de la vie, quoi, allons-y franco.
Dans la vie, pour compter, on commence par un.
Je vous dis ça, c’est une métaphore, et une « pas métaphore » en même temps.
Non mais bon… parce que pour compter il faut bien commencer par un.
Pas obligés, mais c’est là que tout commence. Je viens de le tester en coulisses : si je commence à compter à partir de 9, je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui s’est passé avant. Et pourquoi on ne le compte pas. Tout compte.
Et pour que tout compte : il faut commencer par un.
Aïe, ça y est, je suis passée à la métaphore, je ne l’avais pas vue venir.
La métaphore, c’est que plus je travaille avec les gens, plus je me demande ce dont les gens ont besoin. VRAIMENT besoin.
De réussir ? D’être reconnus ? D’exister ? De se faire entendre ? De savoir parler pour mieux se faire entendre ? De bien s’entendre ?
Oui. Tout ça, et d’autres choses encore.
Mais… Pourquoi ?
(Remarque : en maths, il faut toujours argumenter, sinon c’est flou. Et les maths sont comme nos yeux : elles n’aiment pas quand c’est flou).
D’expérience et d’observation, je dirais : nous avons besoin de compter.
Compter pour nous-même, compter pour quelqu’un, compter à travers ce que nous faisons. À travers ce que nous réalisons, ce que nous créons. Être quelqu’un qui compte et qui fait des choses qui comptent.
Et moi j’ai écrit un roman. Je vous le redis ici, d’une part, parce que je me gargarise de répéter beaucoup que j’ai écrit un roman, en ce moment : pure joie gratuite.
Et surtout, je vous le dis parce que depuis que j’ai écrit un roman et que je répète partout « j’ai écrit un roman » (je viens de le refaire), j’ai énormément entendu : « C’est incroyable, moi je ne pourrais pas ».
Moi aussi c’était ce que je disais. Ça ne me gênait pas : je me disais simplement qu’il y avait des gens qui pouvaient écrire des livres entiers. Et que je n’étais pas eux.
Et puis finalement, il se trouve que j’ai, moi aussi, très envie de compter (pas les maths, la métaphore).
Et pour compter, si vous aussi, vous en avez envie, voilà ce que j’ai découvert : il faut commencer par un.
Essayez, vous verrez. Il n’y a pas d’autre manière.
Pour compter, j’ai cherché ce qui comptait pour moi. Car en faisant ce qui compte pour moi, je suis donc en train de compter. À ce titre, si ce qui compte pour vous, ce sont les maths, vous pouvez donc vraiment littéralement compter : c’est pratique.
Pour tous les autres, compter c’est faire ce qui compte.
Et ça commence par UN.
Ce qui compte pour moi, c’est écrire. Je trouve le monde meilleur quand il y a plein de choses à lire. Et quand j’écris, je me sens joyeuse, légère : très, très vivante.
Pour me mettre à écrire un roman, j’ai commencé par éviter soigneusement de me demander si je réussirais à inventer une histoire de plus ou moins 300 pages.
La question était encore moins si j’écrirais d’autres livres, et combien de livres, et à propos de quoi.
Le vrai sujet, c’était de commencer par UN.
Alors… j’ai écrit : un mot. Inspirée, j’en ai écrit d’autres qui lui allaient bien au teint.
Pendant des mois, chaque jour, je me suis levée en me disant : une histoire s’écrit un mot à la fois, une page à la fois.
Alors chaque jour je commençais par UN. Un mot, une phrase, une page.
Dès lors que j’écrivais une page, et même si je m’en étais tenue à ça, chaque jour : j’aurais quand même été en train d’écrire un roman. Ça aurait été plus long, mais il aurait été écrit, un jour. Et ça aurait compté.
Même chose pour tout projet : votre future entreprise commence déjà à se construire avec UNE chose que vous pouvez faire dès aujourd’hui. Réussir ce projet prenant et important passera par UNE chose que vous pouvez faire, là, tout de suite. Qui ouvrira sur la chose d’après, puis celle d’après, puis celle d’après.
Notre vie se vit une seconde à la fois. Et nous comptons, UNE seconde après l’autre. Pas à partir de la 40 millième seconde. Pas à partir du mois prochain. Nous comptons là, tout de suite : dès que nous faisons UNE SEULE chose qui compte.
Parce que compter commence par UN.
Je vous embrasse, et vous souhaite beaucoup d’amour et de maths (métaphore)
Belle journée à vous !
Marie-Haude
I ❤ MATHS
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J’ai remarqué : c’est plus facile de garder la tête froide pour compter lorsque l’on sait 2 ou 3 choses concernant nos émotions (métaphore ET pas métaphore).
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Sur la photo ici : j’ai recopié la formule mathématique… de l’amour… Si si. On trouve vraiment de tout sur le net
J’adore ton article !! Il me parle tellement Vraiment c’est exactement ma philosophie du moment Tu as su mettre des mots sur ce que je vis, ce à quoi je m’accroche Et moi aussi tout comme toi j’ai commencé à écrire un livre… oui oui moi qui ne pensait pas en être capable j’ai commencé Et puis on verra… Juste un mot quelle bonne idée Merci
Coucou Émeline ! Merci pour ton commentaire ! Dis : j’espère que j’aurai l’honneur de te lire alors ! J’ai hâte ! (donne-moi des nouvelles de ton livre à l’occasion)