Ce n’est QUE pour les enfants (à peu près)

Ce blog ne s’adresse pas aux adultes, mais aux enfants.
Mais je le maintiens « interdit aux moins de 16 ans » quand même, au cas où je voudrais faire des blagues cochonnes.

Mais tout de même, et contrairement aux apparences, je ne m’adresse pas aux adultes.

Je m’adresse aux enfants. Vous.

Quand je parle, quand j’écris, ce n’est pas aux adultes que j’ai envie de dire des choses… mais aux enfants.

Ceux que nous avons été.
Ceux qui dorment en nous et qui attendent qu’on leur donne enfin leur place.

« Debout, petite Marie-Haude : c’est ENFIN ton heure ».

Ce que j’ai attendu d’entendre toute ma vie… jusqu’à ce que je réalise qu’il ne tenait qu’à moi de le dire.

Ce que j’ai à dire n’est pas pour les adultes parce qu’adulte, c’est déjà trop tard.

Ce n’est pas pour les adultes parce qu’il faut l’enfant pour comprendre ce que je raconte.

Pour voir où je veux en venir quand je dis que tu es ce que tu veux et que tu sais mieux que quiconque : parce que tu es un enfant et que l’enfant en toi, sait.

Il faut l’âme de l’enfant pour comprendre ce que je dis quand je parle de rêves. Parce que pour l’enfant c’est normal de rêver.

Alors que pour l’adulte, c’est trop tard.

Vous en entendez beaucoup des enfants qui portent un jugement sur les rêves ?

« Non mais arrête ça n’a aucun sens, t’es pathétique ! T’as deux enfants, t’es mariée, t’es formatrice, diantre ! ».

Sérieux… vous avez déjà entendu un enfant être rabat-joie comme ça ?
Moi pas.
Par contre des adultes oui, tous les jours.

À d’autres les amis, moi je parle l’enfant.

Un langage qui, s’il ne sauve pas complètement le monde, me permettra au moins de vivre une vraie belle vie.

Ce langage qui ressemble à ça :
« on disait que j’étais un grand écrivain »
– ha ouais ?! J’peux lire ton livre ? »

Ou

« On disait que je serais un grand footballeur »

– ok. Tu peux me signer un autographe ? (Oui, même si tu ne sais pas écrire mec, on est des enfants, on ne se limite pas) »

Je parle à l’enfant de toi.

Pas celui que tu as procréé, quoique…

Surtout : à celui que tu abrites. Cet enfant qui t’attend.

Qui, si tu lui répètes encore une fois « ho ben moi j’ai jamais eu trop de rêves » te répondra : « tu mens » (le mien me dit même « ta gueule » assez souvent. Mon enfant intérieur est rock’n roll).

Des rêves, nous en avons tous.
Seulement nous apprenons à les rendre invisibles.

Moi ce que je crois, c’est que c’est une partie de nous qui reste invisible dans ces rêves que nous apprenons à ne plus voir.
Endormie, cachée, non vivante.
Un bout de nous qui attend et qui souffre de tout ce que nous faisons d’autre et qui n’y ressemble pas.

Rêver, c’est naturel, ça peut s’oublier. Ok.

Rêver, ça se réapprend. Il suffit de parler à l’enfant, cette partie la plus intéressante et vivante de nous-même.

Ce nous qui désespère de faire son show.
Et bien moi, c’est à elle, à lui que je parle.
L’enfant.
Moi, et vous.

Je parle aux enfants parce que c’est là que nous pétillons le mieux.
C’est là que nos rires résonnent comme des cascades de joie.
Et ça les amis, c’est irrésistible.

C’est là que sont toutes les réponses de nos vies d’adultes. Alors c’est par là que je creuse : rien d’autre ne fonctionne.
J’ai testé. Jusqu’à détester.

Cette page est donc destinée à tous les enfants de plus de 18 ans, qu’on se le dise à présent.

Kiffez la vibe 

Marie-Haude

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