2016, ma décision c’est la musique

Sur ce blog, j’ai tenté tout ce que j’ai pu pour que mes « bonnes résolutions » soient vraiment bonnes. Pour qu’elles suscitent de l’enthousiasme, de l’engagement durable (pour preuves : ce billet et celui-ci).
Cette année je n’avais rien à raconter sur le sujet : puisque je n’avais aucune « bonne résolution ». Je n’en avais pas de mauvaise non plus hein… C’est que je n’y crois pas, moi, à cette histoire de « bonnes résolutions ».

Et j’ai enfin compris que j’avais envie d’autre chose. Pour cette année j’ai donc choisi une autre approche : la décision.

Techniquement, « décision » et « résolution » sont deux mots qui veulent dire exactement la même chose. Sur le papier.

Mais dans les usages que nous en faisons, j’ai l’impression qu’il y a une sensible différence.
Dans « résolution » du début d’année, j’entends : « j’ai décidé de me changer, de manière radicale et douloureuse, de préférence ; pour devenir mieux que je ne le suis déjà».
Dans « décision » de début d’année, ce que je veux dire, moi, c’est : « je m’aime comme je suis profondément et c’est en prenant soin de cette personne que j’avancerai dans la direction de ma propre réussite».

Vas pour la décision : on ne vit qu’une fois !

La décision : c’est mettre davantage de toi dans ta vie de tous les jours

Il y quelques jours, mes yeux sont tombés sur cette expression que j’ai souvent lue : « cette année, fais davantage ce qui te rend heureux ».

Cette année, ce mois-ci, cette semaine, aujourd’hui.

La décision : consiste à choisir quelque chose qui correspond profondément à ce que je suis et à ce que j’aime. Et à décider de la mettre à l’honneur dans mon quotidien, comme fil rouge d’une année qui sera donc source de plaisirs, de découvertes et de satisfactions. Et qui me permettra, dans la joie et l’allégresse, d’être ouverte à un paquet d’opportunités que la vie pourrait m’offrir, qui sait.

La décision est donc très personnelle. Puisqu’il s’agit d’être profondément moi, d’être profondément vous : chaque décision se prendra de l’intérieur, par rapport à nous-même. Finies, du coup, les résolutions que l’on choisit pour se rendre mieux que nous le sommes déjà, en réponse à des idées construites à partir de ce qui se décide à l’extérieur.

Ce qui est bien avec la décision, c’est qu’elle n’est pas limitée

La décision d’une année a le droit d’exister toutes les autres années. En fait, je dirais même que ce qui fait une bonne décision de début d’année, c’est une décision qui perdure au-delà des 31 décembre.

Là par exemple, je suis toujours en train de développer mes décisions des années précédentes, prises sans m’en apercevoir (mais si je regarde bien… elles sont bien là, toujours vivantes, toujours puissantes)

Pour 2016, j’ai décidé la musique.

Pour 2016, je poursuis sur le chemin de ce qui est « complètement moi » : je choisis la musique et j’en teinte mes décisions, mes actions, mes journées.

Cette décision de la musique a germé très tôt. En réalité elle a germé il y a trente ans, c’est justement là tout le principe de quelque chose qui serait « complètement moi ».

Comme 30 ans c’est long (surtout quand en fait, c’est 33), je pourrais noircir des pages entières et vous raconter comment, où, de quelles manières, la musique est tout dans ma vie. Mais je vais faire court.

Décider la musique pour cette année, ça veut dire me créer un monde où explosera, chaque jour, tout ce que la musique est, tout ce que la musique sonne, tout ce que la musique vibre. Mettre la musique au cœur, en tête, partout. Et en le faisant exprès. Je trouve ça tellement sympa, comme idée, que je sais déjà que la décision va me suivre jusque dans la tombe. Le voilà : l’enthousiasme de début d’année !

(rah qu’c’est beau)

Ce qui est bien avec la décision, c’est qu’elle ouvre en grand

Je passe mon temps à être étonnée de l’étendue du pouvoir de la décision.

Une fois qu’une décision est prise et formulée, ce ne sont pas seulement des portes qui s’ouvrent, mais aussi des portails, des autoroutes, des océans entiers de ramifications, d’opportunités et au final : de bonheurs.

Tout commence dès lors que la décision et prise et annoncée à haute voix, ou par écrit (j’en avais parlé ici, d’ailleurs).

Je ne sais pas encore de quoi cette année sera faite. Mais comme j’ai pris une décision, je sais que c’est moi qui ferai cette année. Je n’ai rien planifié concernant ma décision de la musique. Mais les petites décisions qui nourrissent la grande naissent chaque jour, depuis janvier, et l’expérience est déjà si riche que je SAIS que j’ai pris la bonne décision.

Je suis persuadée que partager la décision la rend plus belle, plus forte, plus puissante encore.

Ce qui est bien avec ma décision, c’est que pour l’instant elle fonctionne

J'ai dit : 2016, année de la musique. Alors aujourd'hui j'essaye une batterie trouvée sur le bon coin et je rencontre un potentiel prof de guitare pour mon grand garçon. Ça, les potes, c'est le bonheur ! #music #drums #guitar #rocknroll #2016

  • J’ai ressorti mes baguettes et trouvé une batterie sur le bon coin. Pour une bouchée de pain, réduite à une miette : puisque l’instrument avait un défaut et que mon vendeur a été très compréhensif et ouvert à la négociation. Moralité : quand la décision est prise, et qu’elle est profondément « nous » : elle rencontre peu, voire aucune résistance. Tout coule, tout s’enchaine comme par miracle.
  • Comme j’avais décidé la musique pour moi, et que je sais que le bonheur grandit dans le partage, j’ai proposé à mon fils qu’il réalise l’un de ses rêves : apprendre à jouer de la guitare. « Smoke on the water », à 2 doigts et une corde, est devenu ce morceau magique qu’il « adore de chez j’adore ». La vie est belle par chez nous.
  • Un peu plus et je vais me mettre à jouer de la guitare. Ma 6 cordes rentre avec moi à Brest à mon prochain passage à Paris, voilà une autre décision.
  • En allant acheter la guitare de mon fils, j’ai reçu un ukulélé en cadeau. Sans raison (faut-il une raison pour un cadeau, de toute manière ?). Juste parce que c’était moi, parce que c’était lui. Parce que c’était nous ce samedi-là, à tripoter toutes les guitares du magasin ; il avait 6 ans et moi, pas beaucoup plus. Et nous avons croisé le chemin de quelqu’un qui est tellement bien entré dans notre groove qu’il a décidé de nous offrir un instrument de musique. Ouèpe : comme ça. Parce que j’ai décidé la musique et la musique vient à moi sans que j’aie besoin de forcer les choses.

Une soirée à flotter dans l'ambiance délicieuse de Brigitte hier soir à #plougastel : J'❤️ ! avec @brigittetheband #concert #music #wbzh

  • J’ai été voir/écouter Brigitte en concert. Et bien entendu, c’était extraordinaire.
  • … Qui m’a dit qu’il passerait en concert bientôt à Brest. J’ai proposé que nous y allions ensemble. J’ai eu un pépin. J’ai oublié de regarder s’il restait des billets.
  • J’ai eu un pépin et je me suis souvenue qu’il y avait la musique. Il y aura des moments difficiles parce que bon, soyons francs : la vie parfois, ça craint. Et la musique sera là : elle sera mon refuge, et je m’y retrouverai. J’y puiserai de quoi continuer de faire de cette vie une belle histoire. J’ai touché un piano, une guitare. J’ai fait vibrer mes cordes vocales. J’ai joué la partition batterie de « Smoke on the water » avec des baguettes chinoises sur des boites en plastique : pour amuser les enfants. Je me suis dit que tout finirait par aller mieux.
  • Jamais AC/DC n’avait autant fait leur fête à mes tympans que ces derniers jours. Je me sens bien du dedans : si AC/DC va, tout va.
  • J’ai pris une décision pour ma vie professionnelle, qui concerne la musique. Parce qu’avec cette histoire de « 2016 année de la musique », je me suis demandé pourquoi il y avait si peu de place pour elle dans ma pratique professionnelle. J’entraine les gens à communiquer pour mieux réussir (en version courte). Et la musique est pour moi l’acte le plus originel, fondamental, brut, de communication. Un matin, sous ma douche, et j’ai trouvé comment faire le pont entre tout ça (c’est parce que je réfléchis vachement bien sous ma douche. La douche est une pratique professionnelle à part entière pour moi). Et voilà comment la décision que j’ai prise pour 2016 devient ce lien d’une puissance incroyable entre ce que j’ai toujours été, ce que j’ai toujours rêvé d’être, et ce que je prends tant de bonheur à faire de ma vie. Je ne peux pas vous en dire davantage pour le moment : puisque tout ça est très embryonnaire. Mais puisque la musique est une décision durable, je vous parlerai de ce projet une prochaine fois.

Et vous ? Avez-vous pris ou envie de prendre une décision pour 2016 ? Une couleur d’ensemble, une idée qui mette du joli dans tout ce que vous ferez ?  Si vous décidez de décider… et d’en parler, de le montrer, de le partager : faites-moi signe, je suis curieuse !

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12 Comments

  1. Très bonne décision, la musique fait aussi partie de ma vie même si je n’en joue pas car il ne se passe pas un jour sans que je n’y pense ni n’en écoute.

    J’ai fait plusieurs résolutions mais la vrai décision qui en ressort reste la photo, que j’ai découvert par le basket et dont la pratique évolue pour me rendre de plus en plus accro chaque jour, hier c’était les voyages, aujourd’hui les portraits et demain les concerts qui sait ?!
    J’ai touché pour la première fois à un appareil en 2014 et chaque jour j’ai envie d’en apprendre un peu plus, je n’en vivrais sûrement jamais mais ça m’éclate et cela ne fait de mal à personne alors en attendant je shoote !
    Merci pour ton billet qui a été très agréable à lire et une bonne source d’inspiration !

    • Marie Grain de Sel

      Merci Thibault ! Comme je comprends ton addiction pour la photo ! Amuse-toi bien à capter les scènes et les gens 😉

  2. Mais mais… comment ce billet me colle une belle gifle dans la tronche ! C’est ça, tout à fait ça. 2016 sera musicale mais finalement comme 2015 – 2014 -2013…. 1983 en fait.

    J’ai décidé de me « re » mettre au piano – hier soir j’ai posté ‘malgré moi’ (parce qu’on ne sais jamais bien si on veut partagé un peu de cette intimité là) sur Instagram la vidéo qui m’a permis de me dire : « si tu le souhaites vraiment, tu peux y arriver ». Alors j’essaie. Je vais prendre du temps pour ça. Je le veux, ça me fait du bien. Papa Crevette et les miss Crevettes étant dans le même ‘trip’ musical, éclatons nous !

    Voilà je vais essayer de partager un petit peu plus de ce « moi » cette année.

    J’ai hâte de savoir où tu vas amener la musique dans ta vie pro, j’ai bien ma petite idée… ça ne peut être que du plus.

    Parce que la musique c’est la vie…

    • Marie Grain de Sel

      Super !
      Je suis sur le coup pour me remettre au piano moi aussi. En attendant j’ai commencé la guitare, quel pied !!!

  3. Emilie

    Bon, je vais me focaliser sur la fin de cet excellent billet (comme toujours d’ailleurs) : c’est aussi sous la douche que je réfléchis le mieux et que j’ai les meilleures idées et les meilleures répliques, l’inconvénient étant qu’il me faut attendre d’être sèche pour coucher tout cela par écrit… 🙂

    • Marie Grain de Sel

      Je commence à envisager la création d’un carnet de douche : pour les gens qui, comme nous, créent et imaginent de super trucs, mais sous leur douche.

  4. Mardge

    Super, ça donne la pêche… Je vais faire lire ton billet à quelqu’un qui en a bien besoin actuellement et s’il pouvait trouver « sa bonne décision » se serait formidable.
    PS : J’ai un bonnet à la maison….

    • Marie Grain de Sel

      Si jamais sa décision est « boire des petits coups avec des gens sympas », dis-lui qu’il peut passer à la maison quand il veut 😉 (toi aussi !)

  5. Petite Coccinelle

    Ma décision a moi c’est d’être moi-même 🙂

    Mon envie c’est de reprendre la danse et d’en faire chaque jour.
    C’est de trouver un cour de chant pour améliorer ces performances vocales que je réserve à ma salle de bain. C’est aussi de prendre plus de temps pour faire du yoga et du sport.
    Mais surtout oui surtout, c’est de continuer le burlesque !

    Je me suis lancé en septembre dernier avec beaucoup de peur et d’appréhension. J’ai pleuré, j’ai hésité, je me suis posé un tas de questions… Je me suis surtout retrouvé à devoir affronter ma pire angoisse : l’image que je renvois aux autres.

    Je ne me suis jamais beaucoup kiffé faut dire… jusqu’à ce jour de décembre 2015 ou je suis monté sur scène pour la 1ère fois. Ce jour là marque ma 2ème naissance ! Depuis j’ai recommencé. Un autre spectacle sur scène en janvier 2016. Une révélation pour moi.

    2016 sera donc burlesque 😉

  6. Merci Marie ! Parfait et tellement inspirant. Pour moi 2016 j’ai décidé : le mouvement. La danse, le sport, l’exploration. J’ai quitté un job sédentaire pour me sentir libre et je me retrouve à passer le plus clair de mon temps sur une chaise (pour faire ce qui me plaît, certes, mais ça reste une chaise !). Je vais développer des activités et des rythmes en ce sens, et recommencer à danser sans raison.
    Très beau billet, comme toujours

    • Marie Grain de Sel

      Merci Laure ! Quelle belle décision ! « Danser sans raison » : c’est un super bon début, je trouve 😉 Très bonne année du mouvement, alors !

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